RDC : À Mutwanga, Muhindo Nzangi salue un modèle agro-industriel au service de la paix et du développement

Le ministre congolais de l’Agriculture, Muhindo Nzangi, a effectué, vendredi 5 septembre, une visite stratégique à l’unité agro-industrielle de Mutwanga, dans le Nord-Kivu. Située à une cinquantaine de kilomètres de Beni, cette structure innovante, soutenue par le Parc national des Virunga, incarne un modèle de transformation locale des produits agricoles à fort potentiel économique et social. Sur place, le ministre a pu constater les capacités de transformation du cacao, du café et de l’huile de palme, qui donnent naissance à des milliers de tonnes de denrées, de savons et de produits dérivés. « Ce modèle agro-industriel donne une valeur ajoutée au travail des Congolais, crée des emplois et contribue à la réduction de l’insécurité », a-t-il souligné. Appuyé par la Banque Africaine de Développement, ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation agricole, visant à revitaliser les zones rurales et à renforcer l’autonomie alimentaire du pays. Mais son succès dépend fortement de la stabilité régionale. C’est pourquoi le ministre a plaidé pour un renforcement de la sécurité autour des plantations de cacao, souvent ciblées par les groupes armés. Des échanges ont été initiés avec le gouverneur du Nord-Kivu et les responsables du Parc des Virunga pour étendre les dispositifs de sécurisation, condition essentielle à la réplication du modèle dans d’autres zones rurales du pays. En valorisant les cultures pérennes et en favorisant la transformation locale, l’initiative de Mutwanga illustre la volonté du gouvernement de concilier développement économique et consolidation de la paix dans les régions en proie aux conflits. S. Tenplar Ngwadi

RDC – Tshopo : Muhindo Nzangi lance la campagne agricole 2025-2026 et annonce l’ambition de faire du pays un géant du cacao

En séjour à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, le ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi Butondo, a officiellement lancé ce mardi la campagne agricole 2025-2026. Un événement stratégique qui marque l’engagement du gouvernement congolais à renforcer la souveraineté alimentaire et à relancer des filières agricoles clés.   Aux côtés de la directrice générale de l’ONAPAC, Mimy Monga Numbi, le ministre a échangé avec les autorités provinciales avant de se rendre dans la concession de Lubuya Bera, à 18 km à l’ouest de Kisangani. C’est là qu’il a symboliquement planté une pépinière, donnant le coup d’envoi de la nouvelle saison.   S’adressant aux agriculteurs, Muhindo Nzangi a relayé le message du président Félix Tshisekedi, en insistant sur la vision de « revanche du sol sur le sous-sol ». « Tout celui qui habite au village doit planter le cacao, le café et le palmier à côté de sa maison. Nous venons vous aider à le faire », a-t-il déclaré.   Le ministre d’État a ensuite visité le site de la CABEN (Cacaoyer de Bengamisa), une plantation de 5 000 hectares laissée à l’abandon depuis 25 ans. Les autorités locales ont plaidé pour sa réhabilitation, un appel auquel Muhindo Nzangi a répondu avec fermeté, affirmant la volonté du gouvernement de revitaliser cette filière.   « D’ici cinq ans, nous voulons faire de la RDC le premier producteur mondial de cacao. Nous avons les terres, le climat et la main-d’œuvre pour y parvenir », a-t-il assuré.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Le Président Félix Tshisekedi lance la saison agricole 2025-2026 et affirme sa volonté d’une révolution verte

À Menkao, dans la commune de Maluku, à une cinquantaine de kilomètres de Kinshasa, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a lancé, ce jeudi, la saison agricole 2025-2026. Un geste symbolique, mais aussi stratégique, dans un pays où l’agriculture reste encore sous-exploitée malgré son immense potentiel.   Entouré de plusieurs membres du gouvernement, d’agriculteurs, de planteurs, d’agronomes et de partenaires techniques, le Chef de l’État a procédé à la remise officielle de tracteurs et de matériel aratoire destinés aux 26 provinces de la RDC. Cette dotation s’inscrit dans une nouvelle dynamique de relance du secteur agricole, avec pour objectif affiché : la souveraineté alimentaire.   10 % du budget national pour l’agriculture   Dans son allocution, le ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Muhindo Nzangi Butondo, a salué un tournant historique : pour la première fois, le gouvernement consacre 10 % du budget national à l’agriculture, respectant ainsi les engagements du sommet de Maputo. Une décision politique forte, censée faire de l’agriculture un levier central du développement économique.   Le ministre a également décliné cinq priorités : la mise à disposition des semences et fertilisants de qualité, l’accès aux pesticides, la mécanisation accrue, la structuration des chaînes de valeur, et la revalorisation des agents agricoles.   Menkao, symbole d’un potentiel menacé par l’insécurité   Dans ce contexte prometteur, les planteurs du plateau de Bateke, grenier agricole de Kinshasa ont salué l’engagement du président, tout en exprimant leurs inquiétudes face à l’activisme persistant de la milice Mobondo, qui perturbe la production dans la zone. Ils ont appelé à des mesures urgentes pour sécuriser les zones agricoles.   Le vice-ministre de l’Intérieur, Mwami Ndeze, présent sur place, a promis un accompagnement accru de l’autorité coutumière pour contribuer à la pacification du secteur.   Appui de la BAD : un levier de financement stratégique   Le représentant de la Banque africaine de développement (BAD) a, pour sa part, assuré que la RDC bénéficiait déjà d’un portefeuille substantiel dans le cadre du Fonds africain de développement (FAD). Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à soutenir la transition agricole en RDC, saluant les efforts entrepris par Kinshasa.   S. Tenplar Ngwadi

RDC – Cacao, café, palmier : Muhindo Nzangi lance une campagne nationale pour dynamiser les cultures d’exportation

Dans un contexte économique marqué par la nécessité de diversifier les sources de revenus, le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire en République démocratique du Congo passe à l’action. Le ministre Muhindo Nzangi a adressé, ce vendredi 15 août, une note officielle aux gouverneurs de province, leur demandant de préparer le terrain au sens propre pour une vaste campagne de promotion des produits agricoles d’exportation, en particulier le cacao, le café et le palmier à huile.   Objectif : relancer la vocation exportatrice de l’agriculture congolaise   Dans cette note stratégique, le ministre invite les gouverneurs à mobiliser les administrateurs de territoire ainsi que les chefs de chefferie ou de secteur, pour mettre à disposition dix hectares de terres cultivables à proximité des chefs-lieux de leurs entités respectives. Ces terrains devront accueillir des pépinières communautaires et des espaces de démonstration consacrés aux cultures ciblées.   Le document précise que les inspecteurs d’agriculture territoriaux accompagneront les autorités locales dans l’identification, l’aménagement et la gestion de ces parcelles. Un rapport d’exécution est attendu sous 14 jours. Une fois réceptionné, le ministère s’engage à fournir immédiatement les intrants agricoles nécessaires au lancement effectif des plantations.   La rédaction

RDC : Le PNDA donne 45 motos aux agents agricoles pour booster le développement rural au Kwilu

Le Programme National de Développement Agricole (PNDA) passe à la vitesse supérieure dans la province du Kwilu. 45 motos ont été remises aux inspecteurs des territoires, des secteurs et autres acteurs clés du PNDA, afin de renforcer leur capacité à encadrer les petits exploitants agricoles et à dynamiser le monde rural.   La cérémonie de remise s’est déroulée ce jeudi 07 août, à Kikwit en présence d’Augustin Baharanyi, Directeur des Études et Planification au Ministère de l’Agriculture et Coordonnateur du Cadre Technique National (CTN) du PNDA. Ce dernier a précisé que cette initiative s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place l’agriculture au cœur du développement durable et de la lutte contre l’insécurité alimentaire.   “Sans mobilité, il ne peut y avoir d’encadrement efficace, ni de suivi rapproché, encore moins de réponse rapide aux défis du monde rural”, a déclaré Augustin Baharanyi. “Ces motos ne sont pas une simple dotation. Elles sont un outil de travail, un moyen d’action, un symbole de la confiance placée en vous inspecteurs, animateurs, techniciens, pour porter les ambitions du PNDA au plus près de nos vaillants Petits Exploitants Agricoles.”   Le Coordonnateur du CTN a également salué l’implication des autorités locales, notamment le Maire de Kikwit, les Bourgmestres des différentes communes et les Députés provinciaux, ainsi que le travail accompli par le Coordonnateur Provincial du PNDA/UPEP Kwilu et son équipe.   Il a lancé un appel solennel aux bénéficiaires : “Soyez des modèles de responsabilité, d’engagement et de proximité. Ces engins doivent contribuer à améliorer la qualité du service que vous rendez aux communautés rurales. Faites-en un usage strictement professionnel, dans l’intérêt des Petits Exploitants Agricoles.”   Cette initiative concrète illustre la forte volonté du gouvernement congolais, incarnée par le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutombo. Il s’engage résolument à concrétiser la priorité donnée à la valorisation des terres agricoles par rapport aux ressources minières, tout en renforçant les capacités logistiques et opérationnelles des agents techniques sur le terrain. L’objectif est d’accélérer la transformation agricole et d’améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales. Dans ce contexte, le PNDA s’affirme comme un outil stratégique indispensable pour atteindre les ambitions nationales de sécurité alimentaire, de création d’emplois et de développement local.   “Ensemble, faisons du PNDA un outil efficace de transformation de notre agriculture, au service de la sécurité alimentaire, de la création d’emplois et du développement local”, a conclu Augustin Baharanyi.   S. Tenplar Ngwadi

Kwilu : Le PNDA passe au crible ses activités après 18 mois, cap sur l’agriculture durable et la sécurité alimentaire

Dans le cadre d’une vaste mission de suivi financée par la Banque mondiale, Conduite par le Chef de mission Augustin d’Hippone BAHARANYI, le Programme National de Développement Agricole (PNDA) évalue ses performances dans le Kwilu. L’objectif : optimiser l’impact d’un programme colossal de 1,5 milliard de dollars sur la sécurité alimentaire et le développement agricole en RDC .   Le Comité Technique National (CTN) a déployé une équipe d’experts pour passer au peigne fin les activités du PNDA dans le Kwilu, l’une des quatre provinces pilotes (avec le Kasaï, le Kasaï central et le Kongo central) où le programme est mis en œuvre depuis plus d’un an et demi. Doté d’un budget total de 1,5 milliard de dollars sur trois phases de cinq ans, le PNDA ambitionne de s’étendre à 12 autres provinces dans les années à venir.   La mission, divisée en trois groupes (Kwilu, Kananga et Tshikapa), dispose de dix jours pour inspecter minutieusement les opérations sur le terrain. Un rapport détaillé sera ensuite soumis au Ministre d’État de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Président du Comité de Pilotage, afin d’ajuster les stratégies et d’atteindre les objectifs fixés en matière d’amélioration des conditions de vie des populations.   Le PNDA mise sur l’introduction et l’adoption de systèmes agroalimentaires innovants, axés sur :   • Des systèmes agroalimentaires durables et inclusifs. • L’amélioration de la productivité grâce à l’Agriculture Intelligente face au climat (AIC) et à l’Agriculture Intelligente pour la Nutrition (AIN). • L’accompagnement des agri-multiplicateurs dans la production de semences améliorées, résistantes et adaptées aux changements climatiques. • L’identification et l’octroi de cartes IFC électroniques aux petits exploitants agricoles. • Des incitations financières pour encourager les petits exploitants. • Une ligne de crédit à la Banque Centrale du Congo (BCC) pour l’octroi de crédits aux agriculteurs via les institutions de microfinance (IMF). • Un mécanisme de crédits à coût partagé, où les agriculteurs investissent 20% et le PNDA apporte un appui financier de 80%.   Cette mission de suivi représente une étape cruciale pour évaluer l’efficacité du PNDA et garantir que les investissements massifs contribuent réellement à transformer le secteur agricole congolais et à renforcer la sécurité alimentaire.   La rédaction

RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail salue les avancées du PSFD et plaide pour son extension dans d’autres provinces

Le ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a présidé ce mardi 5 août 2025 la cérémonie de lancement de la 4ème réunion du comité de pilotage (COPIL) du Programme d’appui à la mise en valeur durable des zones de savanes et de forêts dégradées (PSFD), une initiative clé pour le développement agricole et la protection de l’environnement en République Démocratique du Congo.   Dans son allocution, le ministre a souligné l’importance de cette réunion pour évaluer les progrès du PSFD et orienter les actions futures. “Ces travaux du quatrième COPIL sont d’une grande importance pour le Maître d’ouvrage que nous sommes, car ils nous permettent d’avoir une idée claire sur la marche du programme PSFD”, a-t-il déclaré.   Le ministre Mutshail Mutomb s’est félicité des résultats de la mission de vérification sur le terrain, qui a confirmé la réalisation de 80% des investissements physiques du PSFD, soit 80% des superficies emblavées, représentant un total de 7 400 hectares déjà transplantés. Il a également souligné l’importance d’analyser avec rigueur les recommandations issues de la 3ème réunion du COPIL et de projeter l’avenir en passant en revue les réalisations du PSFD.     “Vos réflexions et les analyses que vous allez poser sur les différents documents opérationnels du PSFD pourront au comité de Pilotage, d’orienter les actions à venir et d’apprécier la gouvernance du Programme”, a-t-il ajouté.   Saluant l’impact positif du PSFD sur les économies locales et la réduction de la pression sur les ressources naturelles forestières, le ministre a plaidé pour l’extension du programme à d’autres zones savanicoles et forestières de la RDC.   “Les recommandations des organisations de la société civile, des Partenaires Techniques et Financiers, de mes services habilités, indiquant, sous réserve des études techniques et financières, la nécessité d’étendre le programme PSFD dans d’autres zones savanicoles et forestières de la République Démocratique du Congo”, a-t-il déclaré. Dans cette optique, il a sollicité le FONAREDD, le CAFI et l’AFD pour envisager une enveloppe de 50 millions de Dollars Américain afin de couvrir les activités dans deux provinces additionnelles.   La réunion du 4ème COPIL du PSFD s’annonce donc capitale pour consolider les acquis du programme et préparer son extension, avec l’ambition de renforcer la sécurité alimentaire et de protéger l’environnement dans d’autres régions de la RDC.   La rédaction

COP30 à Belém : La RDC mise sur le marché carbone et les paiements pour services environnementaux

À un an de la COP30, qui se tiendra à Belém (Brésil) en novembre 2025, la RDC dévoile une stratégie ambitieuse pour se positionner comme un acteur clé de la lutte contre le changement climatique en Afrique. Au cœur de cette stratégie : un Centre régional d’excellence du marché carbone à Kinshasa et un développement massif des paiements pour services environnementaux (PSE).   Kinshasa, plaque tournante du marché carbone en Afrique centrale ?   La ministre d’État, ministre de l’environnement et développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a officiellement lancé la feuille de route congolaise pour la COP30, jeudi à Kinshasa. Le fer de lance de cette stratégie est l’installation d’un Centre régional d’excellence du marché carbone. Ce centre, fruit d’un partenariat avec le PNUD, vise à “appuyer le développement des marchés du carbone en Afrique” et à “ouvrir de nouvelles opportunités de financement pour le développement durable”.   Selon la ministre, les marchés du carbone sont “un mécanisme essentiel pour encourager les actions et initiatives visant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES)”. La RDC, consciente de son potentiel d’atténuation grâce à ses vastes ressources naturelles, entend combler le fossé qui la sépare des autres régions du monde en matière de participation à ces marchés.   Autre priorité stratégique de la RDC : le mécanisme de paiement pour services environnementaux (PSE). Déjà en cours dans plusieurs localités du pays, ce projet vise à “récompenser financièrement les efforts individuels et communautaires en matière de préservation forestière”.   La ministre Bazaiba Masudi souligne que les PSE permettent de “combler les limites constatées dans les initiatives carbone, où certains territoires conservateurs se sentaient exclus des bénéfices”. En d’autres termes, il s’agit d’un outil plus inclusif et équitable pour encourager la protection de l’environnement à tous les niveaux.   Consciente de l’importance de la COP30 pour l’Amazonie et le Brésil, la RDC travaille également à renforcer la collaboration avec les pays du bassin du Congo. Une “note de position et une feuille de route régionale de déploiement des PSE en Afrique Centrale” ont été préparées par les pays membres de l’initiative CAFI, afin de coordonner leurs efforts et de maximiser leur impact lors de la conférence de Belém.   “Pour démontrer à la COP30 que la RDC est prête pour un déploiement à grande échelle des PSE”, le ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) et son partenaire CAFI ont lancé en janvier 2025 un projet de démonstration, a indiqué Ève Bazaiba Masudi, Ministre d’État. Concrètement, un événement parallèle à Belém permettra d’effectuer des paiements mobiles à des bénéficiaires PSE en RDC, avec le soutien de WWF, One Acre Fund et l’UNOPS. La RDC a également développé un canevas de projet et des outils numériques de planification et de gestion des PSE, mis à disposition de tous les pays de la région.   En tant que “pays-solution”, la RDC entend exiger des financements à la hauteur de ses efforts de conservation. “Nous irons à Belém dans un autre pays forestier, le Brésil. Ce sera l’occasion de souligner l’importance vitale des forêts tropicales et d’exiger des financements à la hauteur de nos efforts”, a insisté la Ministre d’État Ève Bazaiba.   Alliance renforcée avec le Brésil et l’Indonésie   La RDC mise sur une coalition trilatérale avec le Brésil et l’Indonésie, les trois plus grands pays forestiers tropicaux, pour faire pression pour une meilleure mobilisation des ressources et une reconnaissance accrue de leurs rôles dans l’équilibre écologique mondial. En parallèle, la RDC travaille à la reconnaissance du crime d’écocide, avec l’appui de partenaires juridiques internationaux. Le pays veut inscrire à l’agenda climatique les atteintes graves à l’environnement, comme les pollutions industrielles et les déversements toxiques.   La RDC arrive à la COP30 avec une feuille de route axée sur cinq piliers majeurs :   • Consolidation de l’Alliance entre le Brésil, la RDC et l’Indonésie. • Appui à l’adoption et au lancement du TFFF / le Fonds Perpétuel pour les Forêts Tropicales. • Démonstration des PSE. • Installation du Centre Régional d’Excellence sur le marché de Carbone. • Appui au PLEDGE 2.0.   Forte de ses ressources naturelles et de son engagement, la RDC entend transformer ses défis environnementaux en leviers de développement durable et de leadership climatique mondial.   S. Tenplar Ngwadi

RDC-Éthiopie : Vers une collaboration agricole renforcée, les ministres Mutshail et Amente s’accordent à Addis-Abeba

En marge de sa mission à Addis-Abeba, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire de la République Démocratique du Congo (RDC), Grégoire Mutshail Mutomb, s’est entretenu avec son homologue éthiopien, Dr Girma Amente, sur les productions agricoles des deux pays et les perspectives de collaboration pour dynamiser l’agriculture congolaise.   “Il m’a clairement dit qu’il reste ouvert à toute collaboration qui sera bénéfique pour nos pays dans le secteur agricole et de la sécurité alimentaire, mais aussi et surtout s’inspirer de leur modèle avec le projet des parcs agro-industriels que nous avons lancé récemment”, a déclaré le Ministre d’État à la presse.   M. Mutshail Mutomb a également indiqué qu’il entend suivre les recommandations du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Son Excellence Shabani, en effectuant des visites de terrain pour étudier le fonctionnement des parcs agro-industriels éthiopiens, dans le but de garantir le succès de ce projet “très louable et utile pour la RDC”. L’échange entre les deux ministres témoigne de la volonté de la RDC de s’inspirer des expériences réussies de ses voisins pour moderniser son secteur agricole et atteindre l’autosuffisance alimentaire.     La rédaction

Addis-Abeba : Jeunes entrepreneurs, fer de lance de la sécurité alimentaire en Afrique, selon le ministre d’État Grégoire Mutshail

En marge de la clôture du sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires ce mardi 29 juillet, le Ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire de la République Démocratique du Congo (RDC), Grégoire Mutshail Mutomb, a participé à une conférence réunissant de jeunes entrepreneurs agricoles et des leaders. Cette rencontre, jugée “très importante et surtout bénéfique” par les participants, a permis de mettre en lumière le rôle crucial de la jeunesse dans la lutte contre la crise alimentaire. S’appuyant sur les interventions de plusieurs jeunes entrepreneurs, le ministre congolais a réaffirmé sa conviction que “l’Afrique est capable de mettre fin à la crise alimentaire et de vivre dans un monde sans faim”. Concernant la RDC, il a souligné la nécessité d’”encourager les jeunes à travailler dur et les entrepreneurs à investir dans le secteur agricole, qui est très prometteur et capable de développer la RDC. En dehors de nos terres, nous avons également un capital humain très important”. Venus du monde entier, y compris de la RDC, ces jeunes entrepreneurs ont partagé leurs expériences dans l’agrobusiness. Malgré les difficultés rencontrées, notamment en matière de financement et de persuasion des bailleurs, ils persévèrent dans leurs projets, qui connaissent déjà un certain succès pour certains. Cette conférence a permis de souligner le potentiel de la jeunesse africaine pour transformer le secteur agricole et garantir la sécurité alimentaire du continent.     La rédaction