Le programme officiel des obsèques de Bonette Elombe Kemfuni, enseignante décédée le 20 octobre 2025 à l’âge de 29 ans (née le 10 juin 1996), a été rendu public. L’ensemble des cérémonies se tiendra à l’Espace AVE MARIA, situé sur l’Avenue de la Libération (ex 24 Novembre). La communauté est invitée à rendre un dernier hommage à la défunte lors d’un programme qui s’étendra sur deux jours : Vendredi 7 novembre 2025 : Veillée mortuaire La veillée mortuaire débutera à 18h30 à l’Espace AVE MARIA. Samedi 8 novembre 2025 : Cérémonie d’hommages et inhumation La journée du samedi sera consacrée à la cérémonie d’hommages, dont le début est fixé à 9h00. Le cortège funèbre prendra ensuite la route à 12h15 pour l’inhumation au cimetière Nécropole ETEC. La cérémonie se clôturera par le bain de consolation, prévu à 15h30, de retour à l’Espace AVE MARIA. Pour tout renseignement complémentaire, les numéros suivants sont disponibles : +243 81 083 4343 et +243 81 030 0806. La Rédaction
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Interclubs CAF : Les géants congolais à l’épreuve du feu
Le tirage au sort des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF), tenu le lundi 3 novembre 2025 à Johannesburg, a livré son verdict. Les deux représentants de la République démocratique du Congo se retrouvent face à un défi de taille, ayant été versés dans des poules particulièrement relevées pour la phase de groupes. Le FC Saint-Éloi Lupopo de Lubumbashi, engagé en prestigieuse Ligue des Champions de la CAF, évoluea au sein du groupe C. De son côté, l’AS Maniema Union de Kindu, qualifiée pour la Coupe de la Confédération, a été versée dans le groupe B. Ces appareils n’ont pas manqué de susciter l’analyse parmi les observateurs du football congolais. Contacté par Congopressenet, le journaliste sportif indépendant Grâce Diakubama a appelé à la prudence et à la détermination : « Je pense que ce sont des groupes relevés. Ils doivent absolument rester humbles et travailleurs. Surtout, ils devront jouer sans complexe pour espérer se hisser au tour suivant, que ce soit Lupopo en Ligue des champions ou Maniema Union en Coupe de la CAF. » Le coup d’envoi de cette phase cruciale est programmé entre le 21 et le 23 novembre. Les protégés de Guy Bukasa débuteront leur campagne continentale le 22 novembre en Afrique du Sud, face aux Mamelodi Sundowns, l’un des clubs les plus réguliers et redoutables du continent. Le même jour, les poulains de Papy Kimoto ont marqué le club tanzanien Azam FC, dirigé par Florent Ibenge, une figure emblématique du football congolais, ancien entraîneur de Vita Club et de l’équipe nationale. Désormais, place aux intenses préparatifs. Les deux formations sont appelées à enchaîner les rencontres du championnat national afin d’aborder au mieux ces échéances continentales. Nathan Kumba
RDC : L’appel au dialogue de Jean-Marc Kabund jugé “inutile” et “égocentrique” par Guyslain Mwanji
L’exigence de l’opposant Jean-Marc Kabund, président de l’Alliance pour le Changement, de convoquer un dialogue politique national avant le 15 décembre, fait l’objet d’une vive critique. Maître Guyslain Mwanji, président du parti politique Avance, estime que cette initiative ne repose sur aucune nécessité réelle et cherche à recadrer le débat sur les priorités nationales. Pour Guyslain Mwanji, la RDC ne traverse pas une crise politique majeure justifiant une telle convocation, d’autant que les institutions fonctionnent normalement. Il rappelle que le dialogue, dans son essence, intervient lorsqu’un rapport de force nécessite de surmonter un blocage ou de résoudre un conflit. « Le vrai dialogue aujourd’hui, c’est celui qui doit s’attaquer aux problèmes concrets du pays : la sécurité, les infrastructures, la gouvernance. Pas un forum pour satisfaire des ambitions politiques personnelles », a-t-il déclaré, dénonçant l’utilisation potentiellement galvaudée de cette notion. Guyslain Mwanji souligne que le Président Félix Tshisekedi a déjà mis en place un cadre de concertation politique élargie. Il a notamment mandaté le docteur Eberande Kolongele comme point focal des consultations politiques, chargé d’écouter les différentes forces vives du pays. « Le Président a déjà institutionnalisé un cadre de dialogue permanent. Cela prouve que le Chef de l’État reste dans une logique d’écoute et de consensus », insiste le président de Avance. Concernant la crise sécuritaire dans l’Est, Maître Guyslain Mwanji estime qu’elle ne doit pas servir de prétexte à des revendications politiques. Il rappelle que le gouvernement a déployé des négociateurs à Doha pour rechercher des solutions pacifiques avec les groupes armés. « C’est là que se joue le vrai dialogue de paix. Aucun opposant, avec son stylo et son costume, ne mettra fin à l’insécurité dans l’Est », a-t-il ironisé, dénonçant une confusion entre négociation politique et pacification du territoire. Guyslain Mwanji s’est montré particulièrement critique envers Jean-Marc Kabund, qu’il décrit comme une personne « égocentrique » cherchant à se redonner de l’importance après son départ du pouvoir. « Il veut s’imposer dans le débat national alors qu’il ne dispose d’aucun député, ni d’un véritable ancrage politique. Il parle comme tout Congolais, mais confond frustration personnelle et intérêt national », a-t-il estimé. Selon lui, Kabund tente de se poser en héritier de la figure d’Étienne Tshisekedi, mais sans en avoir la légitimité historique ni le poids populaire. Maître Guyslain conclut que le pays doit avancer avec ses institutions légitimes, et non en fonction des ambitions individuelles de ceux qui cherchent à exister à tout prix. S. Tenplar Ngwadi
Fonds Forestier National : Alerte sur une violation des normes juridiques par l’ancien Directeur Général
Le Fonds forestier national (FFN), est aujourd’hui au centre d’une vive controverse. Selon des sources internes, des actes posés par l’ancienne direction générale soulèvent de sérieuses interrogations sur le respect des normes juridiques, administratives et financières, en pleine période de transition. La société civile, par la voix du Collectif CSCBGP, exprime son indignation face à ces dérives qui entachent la gouvernance de cette institution censée être exemplaire. Malgré la publication de l’Ordonnance n°25/279 du 28 octobre 2025, qui nomme un nouveau comité de gestion, l’équipe sortante continue d’agir comme si elle était encore en fonction. Deux faits particulièrement graves sont dénoncés : l’instruction de travaux de peinture dans les bureaux du FFN et la tentative de décaissement anticipé de fonds publics. Ces actes, posés en dehors de tout cadre légal, constituent une violation manifeste des règles de gestion publique. Le premier point concerne une instruction émanant du “directeur de cabinet” du DG sortant, demandant le renouvellement de la peinture dans son cabinet de travail. Or, cette fonction n’existe pas dans l’organigramme légal d’un établissement public selon la Loi n°08-009. Elle est propre aux structures politiques comme la présidence ou les ministères. Toute décision prise par une autorité non reconnue est juridiquement nulle et constitue un détournement de procédure. Le deuxième point est l’abus de pouvoir du DG sortant, qui outrepasse le régime des affaires courantes. Ce régime transitoire ne permet que la gestion minimale pour assurer la continuité du service. Or, les travaux de peinture ne relèvent pas de l’urgence administrative. Ils sont une dépense d’investissement qui doit être décidée par la nouvelle Direction. En agissant ainsi, l’ancienne équipe engage illégalement l’avenir du FFN sans l’aval du comité nouvellement nommé. La société civile alerte également sur une tentative de paiement anticipé des indemnités de sortie et arriérés de salaires de l’ancienne direction. Ces décaissements ne peuvent être effectués qu’après la signature du procès-verbal de remise et reprise (PV R&R), document sacré en matière de transparence et de reddition des comptes. Sans ce PV, toute opération financière est irrégulière et expose l’institution à des risques de malversation. Le PV R&R, établi en présence du ministère de tutelle et d’un auditeur, permet de dresser l’état réel des finances, des actifs et des passifs. Il est la seule garantie que les fonds publics soient utilisés de manière responsable. En l’absence de ce document, toute tentative de vider la caisse du FFN est assimilable à une mauvaise gestion, voire à un acte de prédation financière. Face à cette situation, le Collectif CSCBGP exige l’arrêt immédiat de toute instruction liée aux travaux de peinture, ainsi que l’interdiction formelle de tout décaissement en faveur de l’ancienne direction. Il appelle à une intervention urgente de l’Inspection générale des finances (IGF) et du ministère de l’Environnement pour encadrer la passation de services et faire respecter l’Ordonnance présidentielle. La Rédaction
Sommet au Qatar : Félix Tshisekedi obtient l’appui de la Belgique pour son projet de “Couloir vert” Kinshasa-Kivu
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a mis à profit sa participation au Sommet mondial pour le développement social, tenu ce mardi 4 novembre au Qatar, pour s’entretenir en tête-à-tête avec le Roi Philippe de Belgique. Cette rencontre visait à consolider la coopération bilatérale autour de projets d’intérêts communs. Au cœur des échanges, le chef de l’État congolais a mis en avant le projet structurant de création du « Couloir vert », s’étendant de Kinshasa vers le Kivu. Ce projet, a-t-il précisé à son interlocuteur, est destiné à contribuer activement à la protection de la planète. Selon les informations relayées par la cellule de communication de la Présidence congolaise, le Roi des Belges a réagi positivement en présentant au Président Tshisekedi l’Agence belge de coopération internationale ainsi que le secteur privé belge, mobilisés pour accompagner la réalisation de ce corridor écologique. Sa Majesté a par ailleurs assuré le Président congolais d’un soutien permanent pour l’atteinte de cet objectif. Cette entrevue de haut niveau confirme la volonté des deux États, liés par une histoire commune, de renforcer une collaboration étroite en faveur du développement social. Ali Biayi
RDC : Grippe et toux, Kinshasa face à une flambée d’infections respiratoires
Depuis près de trois semaines, la capitale congolaise est confrontée à une recrudescence notable des affections respiratoires. Une vague de grippe, accompagnée de toux persistante et de fièvre, perturbe le quotidien et suscite l’inquiétude dans de nombreux quartiers de Kinshasa. Les témoignages se multiplient, illustrant la pression exercée sur les ménages. « Nous avons vécu de forts moments de handicap sanitaire à la maison. Mes enfants cadets ont attrapé la grippe et la toux, accompagnées de fièvre », confie Bobette Ngoy, habitante de la commune de Kalamu, dont le récit fait écho à celui de nombreuses familles kinoises. Si l’origine exacte de cette flambée reste à déterminer, certains observateurs lient cette situation aux récents changements climatiques. « Je ne sais pas si c’est dû à la météo ou autre chose, mais nous savons bien que ce genre de maladies revient souvent pendant la saison sèche », rappelle Marie Mbamba, ancienne pharmacienne, soulignant un phénomène récurrent. Face à cette situation, le personnel soignant appelle à la vigilance. Les structures sanitaires enregistrent déjà une augmentation significative des consultations pour infections respiratoires. « C’est une épidémie, il faut renforcer le système immunitaire et consulter dès les premiers signes », alerte Yembu, infirmière dans un centre de santé de la place. Les professionnels de la santé insistent sur le repos, une bonne hydratation et le respect des mesures d’hygiène pour limiter la propagation du virus. En l’absence d’une communication officielle du ministère de la Santé, les Kinois espèrent une atténuation rapide de cette vague, afin que la vie reprenne son cours normal dans la capitale. Nathan Kumba
Interclubs CAF : Les géants congolais à l’épreuve du feu
Le tirage au sort des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF), tenu le lundi 3 novembre 2025 à Johannesburg, a livré son verdict. Les deux représentants de la République démocratique du Congo se retrouvent face à un défi de taille, ayant été versés dans des poules particulièrement relevées pour la phase de groupes. Le FC Saint-Éloi Lupopo de Lubumbashi, engagé en prestigieuse Ligue des Champions de la CAF, évoluera au sein du groupe C. De son côté, l’AS Maniema Union de Kindu, qualifiée pour la Coupe de la Confédération, a été versée dans le groupe B. Ces appariements n’ont pas manqué de susciter l’analyse parmi les observateurs du football congolais. Contacté par Congopressenet, le journaliste sportif indépendant Grâce Diakubama a appelé à la prudence et à la détermination : « Je pense que ce sont des groupes relevés. Ils doivent absolument rester humbles et travailleurs. Surtout, ils devront jouer sans complexe pour espérer se hisser au tour suivant, que ce soit Lupopo en Ligue des champions ou Maniema Union en Coupe de la CAF. » Le coup d’envoi de cette phase cruciale est programmé entre le 21 et le 23 novembre. Les protégés de Guy Bukasa débuteront leur campagne continentale le 22 novembre en Afrique du Sud, face au Mamelodi Sundowns, l’un des clubs les plus réguliers et redoutables du continent. Le même jour, les poulains de Papy Kimoto recevront le club tanzanien Azam FC, dirigé par Florent Ibenge, une figure emblématique du football congolais, ancien entraîneur de Vita Club et de l’équipe nationale. Désormais, place aux intenses préparatifs. Les deux formations sont appelées à enchaîner les rencontres du championnat national afin d’aborder au mieux ces échéances continentales. Nathan Kumba
RDC : l’Assemblée nationale fixe au 13 novembre l’élection de son nouveau président et rapporteur adjoint
Le processus de recomposition du Bureau définitif de l’Assemblée nationale congolaise est désormais lancé. Ce mardi 4 novembre 2025, le Rapporteur Jacques Djoli a rendu publique la décision officialisant le calendrier électoral visant à pourvoir aux postes vacants de Président et de Rapporteur adjoint de la Chambre basse du Parlement. Signée par Jean-Claude Tshilumbayi, président ai de l’Assemblée nationale, cette décision prévoit un processus électoral qui s’étendra du 4 au 13 novembre 2025, avec les étapes suivantes : – Du 4 au 7 novembre (10h à 18h) : dépôt des candidatures ; – 8 novembre : examen des dossiers par une commission spéciale ; – 10 novembre : publication des candidatures retenues ; – 11 et 12 novembre (9h à minuit) : campagne électorale ; – 13 novembre (13h) : séance plénière avec audition des candidats, vote et installation des nouveaux membres. Ces élections font suite aux démissions de Vital Kamerhe et de Dominique Munongo, anciennement Président et Rapporteure adjointe, visés par des pétitions de destitution. Pour le poste de Président, réservé à la majorité parlementaire, l’Union sacrée de la Nation (USN) a désigné Aimé Boji comme son candidat unique, parmi les douze postulants ayant déposé leurs dossiers. Du côté de l’opposition, la compétition reste ouverte avec au moins cinq députés déjà en lice : Gratien Iracan, Van Kapenga, Zéphyrin Mfumumampanda, Christelle Vuanga, entre autres. S. Tenplar Ngwadi
CAN Féminine 2026 : La RDC écartée, le repêchage FIFA révèle les failles structurelles des Léopards Dames
La Confédération africaine de football (CAF) a officialisé la liste des 16 équipes qui prendront part à la CAN féminine 2026, organisée au Maroc. Si le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali et l’Égypte ont bénéficié d’un repêchage basé sur le classement mondial FIFA, la République Démocratique du Congo (RDC) se retrouve, elle, sur la touche. Pour les Léopards Dames, cette absence a un goût particulièrement amer. Déjà battues lors du dernier tour des qualifications par l’Afrique du Sud, les joueuses espéraient encore un miracle via le repêchage. Malheureusement, leur classement mondial moins favorable a définitivement scellé leur non-participation à la compétition continentale. Au-delà de la déception sportive immédiate, ce revers met cruellement en lumière les difficultés structurelles persistantes du football féminin en RDC. Le texte souligne un manque d’organisation chronique, l’absence de championnat régulier et la faiblesse des moyens d’encadrement. La CAN 2026 se jouera sans les Léopards Dames, mais cette désillusion pourrait, selon les observateurs, servir d’électrochoc. Le football féminin congolais est désormais appelé à se doter d’un véritable projet de fond pour espérer retrouver rapidement sa place sur la scène continentale. Nathan Kumba
RDC : Jean-Marc Kabund, de retour, torpille Tshisekedi et absout Kabila
Après des mois de silence, Jean-Marc Kabund, président du parti politique Alliance pour le Changement (ACH) et ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, a fait un retour fracassant sur la scène politique congolaise. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi à Kinshasa, Kabund a tiré à boulets rouges sur la gestion de Félix Tshisekedi à la tête du pays, marquant une rupture nette avec l’ancienne coalition au pouvoir. Dans une déclaration qui résonne comme un coup de tonnerre, l’opposant a clairement affirmé être “en procès avec Félix Tshisekedi, et non Kabila”. Il a martelé : « Il faut oublier Kabila, le problème actuel c’est Tshisekedi », dédouanant ainsi l’ancien président de la République et recentrant le débat sur l’actuel chef de l’État. Face à la crise sécuritaire qui secoue l’Est du pays, caractérisée par l’agression rwandaise, Jean-Marc Kabund a préconisé la voie du dialogue national et inclusif, qu’il estime indispensable pour le retour de la paix. Il a par ailleurs brandi un ultimatum : « Si Tshisekedi n’organise pas encore le dialogue, le 15 décembre nous serons dans les rues dans une marche pacifique pour réclamer la tenue de ces assises ». Un avertissement lancé sur un ton ferme, déplorant la politique mise en place par le gouvernement congolais dans la quête de résolution à la crise sécuritaire. Cette première sortie médiatique de Jean-Marc Kabund après sa libération de prison intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, où plusieurs partis politiques de l’opposition ont été suspendus par le gouvernement pour complicité présumée avec la rébellion. Un climat propice à l’escalade des tensions, dont l’intervention de Kabund pourrait bien être le nouvel épicentre. Ali Biayi