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À l’approche du barrage crucial pour la Coupe du Monde 2026 contre le Cameroun, le sélectionneur des Léopards de la RDC, Sébastien Desabre, a dévoilé ce vendredi une liste de 25 joueurs. Cette sélection est marquée par l’arrivée de trois nouveaux talents, qui ont choisi de défendre les couleurs congolaises, tournant le dos aux Diables Rouges belges. Parmi les principales attractions de cette liste figurent Matthieu Epolo (20 ans), gardien titulaire du Standard de Liège et convoité par la sélection belge senior, qui a finalement opté pour son pays d’origine. Il est rejoint par Michel Ange Balikwisha (24 ans), attaquant du Celtic Glasgow, et Mario Stroeykens (21 ans), milieu offensif et ailier du RSC Anderlecht. Ces nouvelles recrues viennent renforcer un groupe comptant des habitués tels que le capitaine Chancel Mbemba, Axel Tuanzebe, Samuel Moutoussamy, Cédric Bakambu ou encore Fiston Kalala. Cependant, quelques absences notables sont à déplorer. Yoane Wissa (Newcastle United) n’est pas jugé à 100% de ses capacités, tandis que le gardien Dimitry Bertaud (sans club) et l’attaquant Simon Banza, actuellement en Asie pour retrouver sa forme, ne figurent pas non plus dans cette sélection. Les Léopards affronteront le Cameroun le 13 novembre en demi-finale des barrages. En cas de victoire, ils se mesureront au vainqueur de la confrontation entre le Nigeria et le Gabon pour une place au Mondial 2026, 51 ans après leur dernière participation. Nathan Kumba

Le rideau est tombé sur les espoirs de qualification de la République Démocratique du Congo pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations féminine (CAN 2026) au Maroc. Les Léopards Dames ont vu leur parcours s’arrêter net ce mardi 28 octobre à Johannesburg, s’inclinant 1-0 face à l’Afrique du Sud lors du match retour du dernier tour des éliminatoires. Le scénario a été cruel pour les Congolaises. Après un match retour tendu et globalement équilibré, les Banyana Banyana ont arraché la victoire dans les ultimes secondes, inscrivant l’unique but de la rencontre à la 91e minute au Dobsonville Stadium. Ce dénouement est d’autant plus douloureux que les Léopards Dames avaient réussi à obtenir un précieux match nul (1-1) à l’aller à Kinshasa, mais n’ont pas su concrétiser leurs opportunités décisives lors de cette manche retour. Cette élimination constitue une nouvelle déception majeure pour le football féminin congolais, qui avait déjà manqué l’édition précédente. Les Léopards Dames sont désormais contraintes de se remobiliser, d’analyser les leçons de ce parcours, et de préparer avec détermination les prochaines échéances continentales pour espérer un meilleur sort. Emmanuel Kalasa

Les Léopards dames de la RDC se préparent à un défi de taille ce mardi 28 octobre 2025. Elles affronteront l’Afrique du Sud dans le cadre du match retour du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2026. La rencontre s’annonce décisive, d’autant plus que les Congolaises sont dans une position délicate après le match nul (1-1) concédé à Kinshasa, un résultat qui avantage l’équipe sud-africaine grâce au but inscrit à l’extérieur. Pour espérer décrocher leur billet pour la phase finale de la compétition continentale, les joueuses congolaises sont dans l’obligation de marquer et de s’imposer. Un simple nul vierge les éliminerait, accentuant ainsi la frustration laissée par leur élimination précoce lors de la dernière CAN. L’heure est donc à la mobilisation totale, avec pour objectif de ne pas rater cette nouvelle opportunité. En conférence de presse d’avant-match, le sélectionneur principal Pamphile Mihayo Kazembe a affiché une détermination sans faille, conscient de l’importance de l’enjeu. « Nous sommes des soldats au front », a-t-il déclaré, soulignant l’état d’esprit combatif de son équipe. Il a poursuivi : « Il faut maximiser nos chances et obtenir un résultat positif. La qualification est notre priorité ». La RDC joue bien plus qu’un simple match : elle joue son honneur, son avenir continental, et la possibilité de retrouver la scène africaine avec ambition. Emmanuel Kalasa

Les championnes en titre, dirigées par Lamia Boumehdi, se préparent à un nouveau défi continental. Du 8 au 21 novembre prochain en Égypte, les “Corbeaux” de Lubumbashi tenteront de rééditer leur exploit de la saison précédente. Placées dans une poule homogène, elles devront afficher rigueur, cohésion et efficacité pour franchir l’étape des groupes et viser le dernier carré. Chaque adversaire présente un profil distinct. L’ASEC Mimosas, rodée aux joutes africaines, s’annonce comme le principal rival des Congolaises. Gaborone United arrive avec l’étiquette d’outsider, tandis que les JKT Queens espèrent créer la surprise dans cette compétition. Porté par l’expérience et le leadership de leur entraîneure Lamia Boumehdi, le TP Mazembe vise une nouvelle performance éclatante dans cette édition 2025, avec l’ambition de conserver son titre continental. Emmanuel Kalasa

La République Démocratique du Congo s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa diplomatie sportive. Le ministre congolais des Sports et Loisirs, Me Didier Budimbu, a signé à Budapest, avec le président de la Fédération Internationale de Judo (FIJ), Marius Vizer, un accord officialisant l’organisation des Championnats du monde par équipes de judo à Kinshasa en 2026. Ce partenariat marque un tournant pour la capitale congolaise, qui ambitionne de devenir un pôle sportif émergent sur le continent. L’événement, soutenu par les autorités congolaises, vise à favoriser la détection de jeunes talents et à renforcer la coopération technique entre nations. Les deux parties ont souligné leur engagement envers les principes d’excellence, d’inclusion et de développement durable, en assurant un cadre sécurisé pour les délégations participantes. L’organisation de cette compétition mondiale confirme l’ouverture de la RDC à l’international à travers le sport et sa volonté d’en faire un levier de rayonnement et de cohésion nationale. S. Tenplar Ngwadi

Pour sa première apparition en IllicoCash Ligue 1, le Cercle Sportif Manika a vécu un baptême du feu à Lubumbashi où il a été battu 3-1 par le TP Mazembe. Le promu, venu de Kolwezi, a montré des ressources mais a cédé face à l’expérience des Corbeaux. Les débats ont tourné à l’avantage de Mazembe dès la 12e minute, mais Manika a su réagir et égaliser à la 21e grâce à Mechack Ntambwe, relançant l’espoir avant la pause. En seconde période, la maîtrise et le réalisme des locaux ont permis aux Corbeaux de reprendre l’ascendant : Madou Zon puis Dieubeni Ndongala ont chacun trouvé le chemin des filets pour sceller le score. Sous la houlette de l’entraîneur Bertin Maku, les Tricolores ont montré du caractère et des signes encourageants, mais ont payé leur manque d’expérience au plus haut niveau. « C’est un avantage pour nous de commencer face à un grand comme Mazembe. Cela nous trace une ligne de conduite pour la suite », a relevé le coach, soulignant la valeur pédagogique de cette première sortie. Une première difficile, concluante en enseignements, que Manika devra transformer en progrès concrets pour la suite du championnat. Emmanuel Kalasa

‏Le compte à rebours est lancé pour le 30 octobre, date symbolique marquant les 50 ans du légendaire “Rumble in the Jungle” qui vit s’affronter Muhammad Ali et George Foreman à Kinshasa. Pour commémorer cet anniversaire, la rebaptisation du Stade Tata Raphaël en “Stade Ali-Foreman” est à l’ordre du jour. Une initiative qui, loin de faire l’unanimité, suscite une vive opposition. Parmi les voix discordantes, celle de Vidiye Tshimanga, fondateur et manager du FC Les Aigles du Congo, résonne avec force. Dans une déclaration ferme publiée sur ses réseaux sociaux, il exprime son profond désaccord, qualifiant cette décision de “prise dans l’euphorie” et de véritable “désacralisation”. Pour Vidiye Tshimanga, si les noms de Muhammad Ali et George Foreman sont indissociables de l’histoire du pays, le Stade Tata Raphaël représente bien plus qu’un simple repère sportif : il est un symbole social, culturel et politique ancré dans l’identité congolaise. « On ne floute pas notre mémoire nationale pour un coup de pub », martèle-t-il, interpellant directement les autorités. Il en appelle à la responsabilité du gouverneur Bumba, du ministre Didier Budimbu, et de la Première ministre Judith Suminwa, afin de préserver ce qu’il considère comme un patrimoine collectif inaliénable. En lieu et place d’une rebaptisation, Vidiye Tshimanga propose une alternative : la création d’un espace dédié – qu’il s’agisse d’une statue, d’une salle de boxe ou d’un mémorial – qui rendrait hommage au combat historique, sans pour autant effacer le nom du père Raphaël de la Kethulle. Cette prise de position tranchée relance inévitablement le débat crucial sur la gestion et la valorisation des symboles historiques en République Démocratique du Congo.   Nathan Kumba

Devant un public acquis à sa cause, le Football Club Saint-Éloi Lupopo n’a pas laissé planer le doute. Dès la 3e minute de jeu, Kashala Wanet a donné le ton en ouvrant le score, propulsant d’emblée les Cheminots sur une dynamique victorieuse. La domination congolaise s’est confirmée en seconde période. Dramane Kambou est venu doubler la mise, avant que Tukumbane ne scelle définitivement le sort de la rencontre, portant le score à 3-0. Une démonstration de force face à une équipe d’Orlando Pirates dépassée par l’engagement et la tactique des locaux. Solide défensivement, où aucune faille n’a été concédée, et inspiré offensivement, le FC Saint-Éloi Lupopo a su imposer son rythme et exploiter avec brio les lacunes de la formation sud-africaine. Cette victoire maîtrisée est bien plus qu’un simple succès : elle offre aux hommes de Guy Bukasa une sérieuse option en vue de la qualification pour la prestigieuse phase de groupes de la Ligue des champions. Le match retour, prévu la semaine prochaine en Afrique du Sud, s’annonce crucial. Fort de cet avantage de trois buts, Lupopo abordera cette échéance avec confiance, mais devra néanmoins faire preuve d’une vigilance accrue face à des Orlando Pirates qui tenteront sans aucun doute de réagir sur leurs terres.   Emmanuel Kalasa

La République Démocratique du Congo a rempli sa mission en s’imposant 1-0 face au Soudan, mardi soir, lors de la dernière journée des éliminatoires du Mondial 2026. Un but de Théo Bongonda a permis aux Léopards de sécuriser la deuxième place du groupe B avec 16 points. Une performance honorable, mais insuffisante pour une qualification directe, le Sénégal ayant monopolisé la première place. Malgré un parcours globalement satisfaisant, l’équipe de Sébastien Desabre peut nourrir quelques regrets. La défaite à domicile face au Sénégal a coûté cher et contraint désormais la RDC à passer par la case “barrages”, un chemin semé d’embûches. La RDC devra d’abord affronter un barrage africain relevé, qui réunira les quatre meilleurs deuxièmes des groupes : la RDC, le Nigeria, le Cameroun et le Gabon. Seul le vainqueur de ce mini-tournoi décrochera un billet pour le barrage intercontinental, où il devra se mesurer à d’autres nations du monde entier pour tenter de décrocher l’une des deux places disponibles pour la phase finale du Mondial. La route vers le Mondial 2026 s’annonce donc longue et difficile pour la RDC. Pour espérer revivre la magie de 1974, année de sa première participation, les Léopards devront faire preuve d’une grande détermination, de régularité et d’une efficacité redoutable face à une concurrence de haut niveau. Le défi est de taille, mais pas insurmontable.   Emmanuel Kalasa

La Confédération Africaine de Football (CAF) a désigné le Maroc pour accueillir le tournoi de barrage africain des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, prévu du 13 au 16 novembre 2025. Cette étape cruciale offrira aux quatre meilleurs deuxièmes de groupe une ultime opportunité de décrocher une place pour le barrage intercontinental, antichambre du Mondial. Le choix du Maroc témoigne de la reconnaissance par la CAF de la qualité de ses infrastructures et de son expertise dans l’organisation d’événements sportifs internationaux. Les quatre équipes en lice se disputeront âprement la victoire dans un format à élimination directe, promettant un spectacle intense et riche en émotions. Le Maroc sera donc le théâtre d’une bataille pour la dernière chance de représenter l’Afrique à la Coupe du Monde 2026. Emmanuel Kalasa