À l’approche de l’avant-dernière journée des éliminatoires africains pour la Coupe du monde 2026, le groupe B est dominé par un suspense haletant entre le Sénégal et la République démocratique du Congo, deux nations engagées dans une bataille à distance pour décrocher le ticket direct vers le Mondial. Sénégal : leader sous pression Avec sa victoire précieuse à Kinshasa lors de la dernière journée (2-3), le Sénégal a pris la tête du groupe, mais reste sous la menace directe de son dauphin congolais. Ce vendredi 10 octobre, les Lions de la Teranga se déplacent à Juba pour affronter le Soudan du Sud. En cas de contre-performance, notamment un match nul, leur place de leader pourrait être remise en jeu. RDC : l’obligation de croire et de gagner De son côté, la RDC affronte le Togo à Lomé, avec une mission simple : gagner pour rester en vie. Une victoire, combinée à un faux pas sénégalais, permettrait aux Léopards de revenir à hauteur de points avec les champions d’Afrique 2021. La différence de buts deviendrait alors décisive lors de la dernière journée. Une dernière journée explosive à venir La 10e journée s’annonce déjà comme un tournant : la RDC recevra le Soudan à Kinshasa tandis que le Sénégal accueillera la Mauritanie. Tout se jouera donc sur les moindres détails : efficacité offensive, gestion mentale et capacité à répondre présent sous pression. Deux géants du football africain, une seule place directe pour le Mondial: le compte à rebours est lancé pour un final palpitant dans ce groupe B. Nathan Kumba
Category: sport
RDC : La Ligue 1 reprend ses droits le 22 octobre, le FC Les Aigles du Congo face au défi de la confirmation
Le coup d’envoi de la 31e édition de la Ligue 1 congolaise sera donné le 22 octobre prochain, a annoncé la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) ce mercredi. Après deux mois d’attente, les amoureux du ballon rond pourront enfin vibrer au rythme du championnat national, dont le calendrier de la phase aller a également été dévoilé. Cette nouvelle saison s’annonce particulièrement disputée, avec des clubs qui ont profité de la trêve pour renforcer leurs effectifs et peaufiner leur préparation. Les séances d’entraînement et les matches amicaux se multiplient, signe de l’ambition des équipes de briller dès la reprise. Tous les regards seront tournés vers le FC Les Aigles du Congo, tenant du titre, qui aura la lourde tâche de défendre sa couronne face à une concurrence toujours plus affûtée. Entre ambitions de revanche et volonté de confirmation, cette 31e édition promet spectacle, intensité et rebondissements sur les pelouses du championnat congolais. Emmanuel Kalasa
Cristiano Ronaldo, premier footballeur milliardaire : le Portugais entre dans une nouvelle dimension
Cristiano Ronaldo franchit une nouvelle ligne, celle du milliard. À 40 ans, le Portugais, qui évolue désormais en Arabie saoudite, est devenu le premier joueur de football de l’histoire à atteindre le statut de milliardaire, selon les estimations du média américain Bloomberg. Une consécration qui dépasse le simple cadre sportif et propulse la star portugaise dans une nouvelle dimension. Si ses performances sur le terrain ont fait de lui une légende du football, c’est grâce à un savant mélange de revenus sportifs, de contrats publicitaires lucratifs et d’investissements avisés que Cristiano Ronaldo a bâti son empire. Son salaire record à Al-Nassr, estimé à 200 millions d’euros par saison, fait de lui le joueur le mieux payé au monde. Mais au-delà de son salaire, Ronaldo a su monétiser son image à travers de nombreux partenariats commerciaux et divers investissements personnels. Il détient également 15% du capital d’Al-Nassr depuis la récente prolongation de son contrat jusqu’en 2027, une première dans le monde du football. Son patrimoine net est aujourd’hui estimé à 1,2 milliard d’euros. Mais Cristiano Ronaldo pourrait bientôt être rejoint dans le club des milliardaires par son rival de toujours, Lionel Messi. L’Argentin, qui a touché plus de 500 millions d’euros au cours de sa carrière, aurait conclu un accord de partage des revenus avec Apple lors de sa signature à l’Inter Miami et pourrait également acquérir une participation dans le club américain après sa retraite. En attendant, Cristiano Ronaldo n’a pas l’intention de raccrocher les crampons de sitôt. « Je veux continuer à jouer quelques années, pas beaucoup, pour être honnête », a-t-il confié récemment. Et il s’est fixé un objectif ambitieux : atteindre la barre des 1.000 buts en carrière. Avant d’affronter l’Irlande avec le Portugal, il est déjà le meilleur buteur de l’histoire du football avec 946 buts. L’appétit de CR7 semble insatiable, tant sur le terrain que dans le monde des affaires. S. Tenplar Ngwadi
Kinshasa : La bataille du Tata Raphaël, entre nostalgie populaire et mémoire effacée
Le projet de rebaptiser le mythique Stade Tata Raphaël en “Stade Ali-Foreman” suscite une vague d’indignation à Kinshasa. Alors que le gouvernement met en avant l’importance historique du combat de boxe de 1974, les Kinois dénoncent une décision jugée irrespectueuse de la mémoire collective et déconnectée des réalités du pays. Plus qu’un simple stade, le Tata Raphaël est un symbole de l’histoire sportive congolaise. Construit dans les années 1950 sous l’impulsion du Père Raphaël de la Kethulle de Ryhove, il a vu naître le football local et a été rebaptisé plusieurs fois au gré des régimes. Pour beaucoup, changer son nom reviendrait à effacer une page de l’histoire nationale. « C’est une œuvre locale, bâtie par un homme dévoué à la jeunesse congolaise. Changer son nom pour des icônes étrangères, c’est comme effacer une page de notre propre histoire », déplore Jephté Mansoka, étudiant en droit. Une opinion partagée par de nombreux Kinois, qui proposent de construire un nouveau stade moderne pour honorer Ali et Foreman, sans toucher à l’héritage existant. L’annonce de ce possible changement de nom intervient dans un contexte difficile pour la RDC, confrontée à des défis économiques, sécuritaires et sociaux. Pour certains, cette initiative apparaît comme déconnectée des préoccupations quotidiennes des Congolais. “Changer le nom d’un Stade ne transformera pas le quotidien des Congolais. Ce que la population attend, ce sont des routes, des écoles, de l’eau potable”, résume un internaute. Si l’objectif est de valoriser la place du Congo dans l’histoire mondiale du sport, beaucoup estiment que cela ne doit pas se faire au détriment de la mémoire locale. Le chef de l’État pourrait officialiser le rebaptême du stade le 30 octobre 2025, une date qui pourrait marquer le début d’une nouvelle page dans l’histoire du stade, ou raviver les tensions entre mémoire collective et hommage international. Nathan Kumba
Un Tyson pour raviver la flamme d’Ali et Foreman à Kinshasa, 50 ans après le “Rumble in the Jungle”
Cinquante ans après le mythique “Rumble in the Jungle”, qui avait propulsé le Zaïre de Mobutu sur la scène mondiale, Kinshasa s’apprête à renouer avec la grande histoire de la boxe. Cette fois, ce n’est pas pour un combat, mais pour une commémoration d’envergure du duel légendaire entre Muhammad Ali et George Foreman, un événement qui a marqué à jamais l’imaginaire collectif. Sous l’impulsion de Déo Kasongo, organisateur de l’événement, et avec l’appui des autorités congolaises, une légende vivante de la boxe foulera bientôt le sol congolais : Mike Tyson. Un nom qui résonne presque aussi fort que ceux d’Ali ou de Foreman dans l’histoire de ce sport. La venue de cet ancien champion du monde dépasse le simple cadre sportif. Il s’agit d’un geste symbolique, fort, qui reconnecte la RDC à un passé glorieux souvent cité mais rarement revisité de manière concrète. À travers cette célébration, c’est aussi un message de renaissance que veut envoyer Kinshasa, celui d’un pays capable de redevenir un pôle d’attractivité culturelle et sportive. La boxe revient ainsi là où elle a changé à jamais : à Kinshasa, 50 ans après. Un événement à ne pas manquer pour les passionnés de sport et d’histoire. Nathan Kumba
Éliminatoires Mondial 2026 : Les Léopards au grand complet à Abidjan, Wan-Bissaka, Bongonda et Muleka à l’appel
L’heure de vérité approche pour la RDC. À quelques jours du choc décisif face au Togo à Lomé, la sélection congolaise a enregistré le renfort de quatre joueurs clés, portant l’effectif à 25 éléments et permettant à Sébastien Desabre de disposer de toutes ses cartes. La deuxième séance d’entraînement de ce mardi après-midi s’annonce donc sous les meilleurs auspices. Les arrivées tant attendues : • Aaron Wan-Bissaka: Longtemps incertain en raison de soucis gastriques, le latéral de West Ham a finalement rassuré en rejoignant le groupe à Abidjan. Sa présence apporte une solidité défensive précieuse. • Jackson Muleka: L’attaquant fait son retour en sélection après une longue absence et entend bien apporter sa puissance offensive à l’équipe. • Brian Cipenga: Convoqué pour la première fois, l’attaquant de Castellón (D2 espagnole) va découvrir l’ambiance des Léopards et tenter de saisir sa chance. Il remplace Grady Diangana, forfait. • Théo Bongonda: L’ailier offensif, habitué du groupe, poursuit sa dynamique avec les fauves et apportera son expérience et sa créativité. Ces renforts permettent à la RDC d’aborder dans les meilleures conditions les deux derniers matchs cruciaux des éliminatoires : face au Togo à Lomé, puis face au Soudan à Kinshasa. Pour rappel, Afimico Pululu est également forfait et remplacé par Jackson Muleka. Dernière ligne droite avant le sprint final Avec l’ensemble de ses joueurs à disposition, Sébastien Desabre peut désormais peaufiner les derniers réglages tactiques et renforcer la cohésion du groupe. La RDC, actuellement deuxième de son groupe avec 16 points (derrière le Sénégal, 18 points), devra impérativement réaliser de bonnes performances lors de ces deux rencontres pour espérer décrocher son billet pour le Mondial 2026. La pression monte, mais l’espoir est permis. Nathan Kumba
La RDC en lice pour une compétition continentale ? Motsepe sème les graines de l’espoir à Kinshasa
La 47ème Assemblée Générale Ordinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) qui s’est tenue à Kinshasa ce 6 octobre a réservé une surprise de taille. Le président de l’instance, Patrice Motsepe, a exprimé publiquement son souhait de voir la République Démocratique du Congo (RDC) organiser, dans un avenir proche, une compétition africaine d’envergure. Cette déclaration, faite devant les représentants des 54 associations membres de la CAF, a immédiatement suscité une vague d’interrogations. S’agit-il d’une simple reconnaissance symbolique envers le pays hôte, ou d’une véritable incitation à soumettre une candidature ? Dans les coulisses, l’annonce a été perçue comme un signal encourageant, mais aussi comme un rappel des défis considérables qui attendent la RDC. « La RDC a le potentiel pour organiser une grande compétition. Il faut poursuivre les investissements et renforcer les infrastructures », a déclaré Patrice Motsepe, soulignant l’engagement des autorités congolaises en faveur du développement du sport. Un message clair qui, toutefois, intervient dans un contexte particulier. La CAF, soucieuse de diversifier les pays hôtes et de promouvoir l’intégration du football africain, se montre de plus en plus exigeante quant aux critères d’attribution des compétitions. Présente à cette Assemblée au nom du président Félix Tshisekedi, la Première Ministre Judith Suminwa a réaffirmé la volonté du pays de faire du sport un vecteur d’unité nationale, de paix et de développement économique. Un message fort qui témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à cette potentielle candidature. L’événement a également été marqué par la présence de personnalités influentes du monde du football, telles que Gianni Infantino (président de la FIFA), Véron Mosengo Omba (secrétaire général de la CAF), Florent Ibenge et Hérita Ilunga (figures emblématiques du football congolais), ainsi que El Hadj Diouf (ancienne star du football sénégalais). Pour la RDC, le défi est de taille : transformer ce soutien verbal en une stratégie concrète. Cela passe par un plan d’investissement ambitieux, une coordination efficace entre les différents acteurs (gouvernement, fédération de football, collectivités locales), et une communication transparente pour mobiliser l’ensemble de la population. Si elle parvient à relever ces défis, la RDC pourrait non seulement accueillir une Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ou une compétition interclubs de grande envergure, mais aussi bénéficier des retombées économiques et sociales positives qu’un tel événement pourrait générer. Nathan Kumba
RDC – Wan-Bissaka de retour avec West Ham, mais toujours incertain pour affronter le Togo
Titulaire face à Arsenal ce samedi 4 octobre, Aaron Wan-Bissaka a signé son retour dans l’effectif de West Ham après une absence liée à des soucis gastriques. Solide sur le terrain, il a tenu 79 minutes avant d’être remplacé. Une reprise rassurante sur le plan physique, mais qui n’écarte pas les incertitudes autour de sa disponibilité pour le prochain rassemblement des Léopards. Convoqué par Sébastien Desabre pour les deux dernières journées des éliminatoires du Mondial 2026, Wan-Bissaka reste étroitement surveillé par le staff médical. La trêve internationale débute ce 6 octobre, et la RDC affrontera le Togo à Lomé le 10, avant de recevoir le Soudan le 14 à Kinshasa. Sa présence pour le déplacement au Togo est encore incertaine. En parallèle, West Ham traverse une période délicate : battu 2-0 par Arsenal, le club londonien reste englué à la 19e place du championnat avec seulement quatre points en sept journées. Le retour du latéral droit congolais tombe à point nommé, mais la question demeure : sera-t-il à 100 % pour revêtir le maillot national dans cette phase décisive ? Nathan Kumba
CAF Interclubs : trois clubs congolais poursuivent leur ascension vers les phases de groupes
La RDC confirme sa place parmi les nations compétitives du football africain. Trois de ses représentants se sont brillamment qualifiés pour le deuxième tour des compétitions interclubs de la CAF, affichant ambition et solidité dès le premier tour. En Ligue des Champions, le FC Saint Éloi Lupopo a écarté Al Merreikh du Soudan grâce à une victoire (1-0) à Lubumbashi, avant de sécuriser sa qualification avec un match nul (0-0) à l’extérieur. Les Lumpas se préparent désormais à un choc de haut niveau contre les Sud-Africains d’Orlando Pirates. En Coupe de la Confédération, Maniema Union a tenu son rang face à Pamplemousses SC de l’île Maurice. Victorieux à l’extérieur (1-2) et solides à domicile (2-2), les Kindusiens affronteront Royal Léopards d’Eswatini, fort d’un succès retentissant contre les Young Africans de Namibie (7-0 sur l’ensemble des deux matchs). Enfin, l’AS Simba de Kolwezi a marqué les esprits pour sa première apparition continentale. Après une victoire à l’aller (1-0), les Kamikazes ont conclu avec autorité à Lubumbashi (2-0) face à Djabal FC. Ils croiseront désormais la route du redoutable Kaizer Chiefs d’Afrique du Sud. Cap sur un deuxième tour aux allures de test majeur pour les clubs congolais, déterminés à atteindre les phases de groupes et à s’imposer durablement sur la scène continentale. Nathan Kumba
CAF – Coupe de la Confédération : l’AS Simba écrit l’histoire et rêve plus grand
L’AS Simba de Kolwezi a signé un exploit retentissant ce samedi en se qualifiant pour le deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF, après sa victoire 2-0 face à Djabal FC des Comores, au stade TP Mazembe de Lubumbashi. Grâce à un doublé décisif d’Ilunga Nsungu (23e, 80e), les Lualabais ont validé leur billet avec un score cumulé de 3-0, confirmant leur victoire du match aller. Une performance historique pour le club, qui devient le premier représentant de Kolwezi à atteindre ce niveau sur la scène continentale. « C’est une grande fierté, mais l’objectif n’est pas encore atteint », a réagi avec lucidité l’entraîneur Daoula Lupembe. « Un club ambitieux ne s’arrête pas au premier tour, même pour une première participation. » Simba se prépare désormais à affronter un adversaire de taille : les Kaizer Chiefs d’Afrique du Sud. Une affiche prestigieuse qui pourrait ouvrir les portes d’une qualification inédite en phase de groupes de la Coupe de la CAF. Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi