Le système médical congolais en matière de maternité, semble sombrer dans l’obsolescence , une réalité tragique qui se manifeste au sein de nombreuses institutions sanitaires. Dans les services de maternité, où des femmes, souvent jeunes mariées, aspirent à donner la vie, c’est un autre destin qui les attend, destin tragique où la vie s’éteint au lieu de s’épanouir. Ce phénomène soulève des interrogations profondes sur la négligence qui pourrait habiter certains membres du personnel de santé. Les témoignages de ces femmes, victimes d’un système défaillant, interpellent notre conscience collective. Comment pouvons-nous tolérer que celles qui devraient être entourées de soins et de compassion se retrouvent face à l’indifférence, voire à l’irresponsabilité de ceux qui ont juré de veiller sur leur santé et leur bien-être ? A cet effet, l’urgence s’impose pour dénoncer cette situation insupportable. Les cris de détresse de ces femmes, leurs espoirs brisés, résonnent comme un appel à l’action. Il est temps de mettre fin à cette tragédie, de restaurer la dignité et la qualité des soins en maternité, et de garantir que chaque vie soit célébrée et protégée . Cessons de fermer les yeux sur cette réalité et engageons-nous à construire un avenir où la maternité sera synonyme de vie et d’espoir, et non de souffrance et de perte. Jeudi 9 Octobre 2025 Heiddie Divioka Djingerberg, chercheur en droit procédural pénal.
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Grève des chauffeurs à Kinshasa : « Je ne comprends pas comment l’État peut imposer des décisions en ignorant totalement les réalités de la ville », déclare un conducteur
Un matin sans bus plonge la capitale congolaise dans le chaos, alors que les chauffeurs de bus ont décidé, ce lundi 20 janvier 2025, de faire grève pour exprimer leur mécontentement face à la nouvelle tarification des transports imposée par le gouvernement provincial. Lors d’une visite de la rédaction du média Congopresse.net pour s’enquérir de la situation, le tableau apparaît désastreux : des arrêts de bus bondés, où des centaines de Kinois attendent désespérément un moyen de transport. Les chauffeurs, maillons essentiels du système de transport public à Kinshasa, dénoncent des tarifs qu’ils jugent trop bas et déconnectés des réalités locales. Parmi leurs griefs figurent les embouteillages récurrents, l’état désastreux des routes, la hausse du prix du carburant et les tracasseries policières. En réaction à cette décision, les bus ont déserté les rues, laissant des milliers de passagers désemparés. « Je ne comprends pas comment l’État peut imposer des décisions en ignorant totalement les réalités de la ville. Tout a changé ici : les routes sont en mauvais état, les embouteillages sont devenus inévitables et, surtout, les tracasseries policières sont le véritable quotidien des chauffeurs », a déclaré un conducteur venu observer le déroulement de la grève. Un impact direct sur la population Les conséquences de cette grève sont immédiates. Les routes, d’ordinaire saturées de véhicules, sont ce matin inhabituellement calmes. Pendant ce temps, des usagers des transports publics, désorientés, cherchent en vain des alternatives pour se rendre à leur travail ou à leurs activités quotidiennes. Face à cette situation, les syndicats de chauffeurs appellent le gouvernement à reconsidérer la nouvelle tarification et à ouvrir un dialogue constructif. Ils soulignent que ces décisions unilatérales ne font qu’aggraver les conditions de vie des Congolais, déjà fragilisées par des difficultés économiques persistantes. Un bras de fer à suivre La grève des chauffeurs met en lumière les tensions croissantes entre les autorités provinciales et les travailleurs du secteur des transports. Les prochaines heures s’annoncent décisives pour déterminer si un compromis peut être trouvé afin de rétablir la normalité dans les rues de Kinshasa.
Football : Les Taifa Stars de Tanzanie à Kinshasa pour un choc contre les Léopards
Les Taifa Stars de Tanzanie ont foulé le sol de Kinshasa, ce mercredi matin, où ils se préparent à affronter les Léopards de la République Démocratique du Congo. Ce match, prévu le jeudi 10 octobre au stade des Martyrs, s’inscrit dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Les Taifa Stars, actuellement leaders du Groupe H avec 6 points, sont en bonne position pour se qualifier pour la CAN. Cependant, une victoire à Kinshasa est essentielle pour confirmer leur statut avant le match retour prévu le 15 octobre en Tanzanie. Les Léopards, quant à eux, sont déterminés à obtenir un bon résultat à domicile pour maintenir leurs chances de qualification. Les Léopards ont intensifié leur préparation avec deux séances d’entraînement, le mardi 8 octobre, au stade des Martyrs. Le manager-sélectionneur Sébastien Desabre supervise les entraînements, qui se déroulent à huis clos. Malheureusement, Chadrac Akolo ne sera pas de la partie en raison d’une blessure survenue lors de son dernier match. Les 24 joueurs présents à Kinshasa sont prêts à relever le défi. Voici la liste complète : 1. Lionel Mpasi 2. Timothy Fayulu 3. Dimitry Bertaud 4. Gédéon Kalulu 5. Peter Kiosi 6. Joris Kayembe 7. Rocky Bushiri 8. Chancel Mbemba 9. Dylan Batubinsika 10. Edo Kayembe 11. Samuel Moutoussamy 12. Charles Pickel 13. William Balikwisha 14. Noah Sadiki 15. Gaël Kakuta 16. Samuel Essende 17. Fiston Mayele 18. Simon Banza 19. Théo Bongonda 20. Henock Inonga 21. Arthur Masuaku 22. Meschack Elia 23. Silas Katompa 24. Nathanaël Mbuku voici les prix des billets : Pourtour : 10.000 FC Tribune centrale : 20.000 FC Tribune d’honneur B : 50.000 FC Tribune d’honneur A : 100.000 FC Le match entre les Léopards de la RDC et les Taifa Stars de Tanzanie promet d’être un affrontement passionnant. Les deux équipes ont des objectifs clairs et la détermination de leurs joueurs sera cruciale pour le résultat final. Rendez-vous au stade des Martyrs ce jeudi à 17h00 pour soutenir votre équipe !
Cinéma : Kinshasa s’apprête à vibrer au rythme de la 11e édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa
L’Institut Français de Kinshasa accueillera la 11ème édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa « FICKIN » ce jeudi 3 octobre 2024, à partir de 18h30 (Heure de Kinshasa). L’entrée étant libre, tous les passionnés de cinéma à se joindre à cette célébration cinématographique. Pour marquer le coup d’envoi de cette édition, le festival proposera des projections de trois films remarquables : Mboka Love de Jean-Jacques N’sele, Boussa d’Azedine Kasri, et Ya Hanouni de Lyna Tadount & Sofian Chouaib. Ces œuvres promettent d’offrir une perspective enrichissante sur la culture congolaise et au-delà. Le FICKIN, qui se déroulera également le vendredi 4 octobre, s’est imposé comme un événement majeur dans le paysage cinématographique africain. Depuis sa création, il met en avant des films du monde entier, tout en se concentrant sur ceux de la République Démocratique du Congo. En plus des projections, le festival propose des rencontres professionnelles, des ateliers pratiques et des conférences-débats, visant à renforcer les compétences des acteurs de l’industrie cinématographique. Cette année, le festival mettra en lumière des programmes tels que Pré-Fickin et Fickin industry, conçus pour soutenir la formation des futurs producteurs et distributeurs congolais. Ces initiatives visent à dynamiser l’industrie cinématographique en RDC, en offrant des opportunités de développement et de collaboration. Le programme de cette édition est riche et varié, incluant : – Une soirée d’ouverture mémorable – Des ateliers de formation – Des rencontres professionnelles – Des projections de films captivants – Des expositions et un concert Le FICKIN 2024 s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux du cinéma, offrant une plateforme pour découvrir, apprendre et célébrer l’art cinématographique.
Grève des motards à Kinshasa : tensions élevées et mobilisation générale
La Ville Province de Kinshasa est actuellement le théâtre d’une grève des motards qui a débuté ce lundi matin. Les motards, en colère, dénoncent la présence de leurs collègues transportant des clients, en violation de leur mot d’ordre. Cette situation a entraîné une escalade de la violence, avec des jets de pierres et de bouteilles d’eau ciblant ceux qui choisissent de continuer leur activité. À Bandalungwa, la circulation est totalement paralysée, rendant l’accès au centre-ville extrêmement difficile. Parallèlement, des manifestations similaires se déroulent à l’UPN, où les motards expriment également leur mécontentement. Des coups de feu ont été entendus, illustrant la gravité de la situation et les tensions croissantes entre les forces de l’ordre et les manifestants. A noter que cette grève met en lumière les profondes divisions au sein de la communauté des motards, qui se battent pour faire entendre leurs revendications face à ce qu’ils qualifient d’excès de tracasseries de la part des PCR et PNC.
Boxe : Martin Bakole demande l’aide du gouvernement congolais pour un combat international à Kinshasa
Lors de la présentation de ses deux ceintures au ministre des Sports et Loisirs, le pugiliste congolais Martin Bakole a demandé l’appui du gouvernement pour organiser son prochain combat à Kinshasa, en décembre prochain. « Je souhaite que le gouvernement central soutienne l’organisation de mon prochain combat à Kinshasa en décembre 2024 », a sollicité Martin Bakole. Olga Masangu, membre de la cellule de communication du ministère, a confirmé que « le boxeur international de la RDC a demandé au gouvernement l’organisation de ce combat dans la capitale ». Signalons qu’après sa victoire contre l’Américain Jared Anderson, Bakole a l’ambition de conquérir un titre mondial dans sa catégorie. Cependant, il devra d’abord disputer trois combats avant d’atteindre cette étape décisive.
Kinshasa : Daniel Bumba lance l’opération « Coup de poing » pour l’assainissement de la ville
La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, entreprend une nouvelle initiative pour améliorer l’hygiène urbaine avec le lancement de l’opération d’assainissement baptisée « Coup de poing ». Cette campagne a pour objectif de sensibiliser les citoyens et de les impliquer activement dans le maintien de la propreté à travers toute la ville. Dans un communiqué officiel, le gouverneur Daniel Bumba a encouragé tous les habitants à participer activement à cette action collective en faveur de la salubrité. Il a insisté sur l’importance d’une contribution régulière pour garantir des résultats durables. Une évaluation sur le terrain est prévue dans 45 jours pour mesurer les progrès réalisés et identifier les aspects nécessitant des améliorations. Il est souhaitable que chaque résident s’engage dans cette campagne d’assainissement pour contribuer à un environnement plus propre et plus sain pour tous.
Kinshasa : Daniel Bumba Lubaki a dévoilé son plan d’action
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a dévoilé son plan de transformation pour Kinshasa, intitulé « Kinshasa Ezo Bonga », un projet ambitieux évalué à près de 11 milliards USD pour la période 2024-2028. Ce programme se décline en 11 axes principaux, parmi lesquels figurent la sécurité, l’assainissement, l’amélioration des infrastructures, l’aménagement urbain et la transformation numérique. Avec ses 20 millions d’habitants, Kinshasa est confrontée à des défis majeurs, notamment un taux alarmant d’inactivité. Le plan ambitionne de créer des emplois pour les 85 % de la population en âge de travailler actuellement sans emploi. Cette initiative vise à dynamiser l’économie locale tout en réduisant les inégalités sociales, offrant ainsi une lueur d’espoir aux jeunes et aux familles vulnérables. La lutte contre le banditisme et l’amélioration de l’assainissement figurent en tête des priorités. Le programme prévoit une « opération coup de poing » pour traiter les déchets urbains, tout en renforçant les mesures de sécurité afin de restaurer la confiance des citoyens dans leur environnement. Ces actions sont essentielles pour garantir un cadre de vie sain et sécurisé, favorisant ainsi le bien-être des habitants. Le budget sera réparti en tranches annuelles croissantes, permettant une gestion progressive et efficace des fonds alloués. Le succès du plan repose sur l’efficacité de sa mise en œuvre et sur une gestion rigoureuse des ressources. Une attention particulière sera accordée à la transparence, afin de s’assurer que chaque dollar investi contribue réellement à la transformation de la ville. Notons bien, le programme « Kinshasa Ezo Bonga » propose une vision audacieuse pour la métropole, mais sa réussite dépendra d’une exécution rigoureuse, d’une collaboration étroite avec les acteurs locaux et d’une gestion transparente des ressources. Les défis sont nombreux, mais les opportunités de changement sont tout aussi grandes.
Kinshasa : Pas de transport en commun ce matin sur toute l’étendue de la ville
La matinée de ce lundi 29 juillet 2024 est très tendue à Kinshasa dans les arrêts de bus, suite à la grève des chauffeurs qui dénoncent les tracasseries routières de la part des policiers de roulage. Les rues de la capitale sont orphelines des moyens de transport et la population traîne encore dans les arrêts de bus dans l’espoir de trouver un moyen de déplacement. Les chauffeurs de taxis -moto présents pour combler ce vide, présentent parfois des prix exorbitants qui inquiètent les paisibles citoyens, déjà confrontés à des difficultés pour arriver à leurs lieux de services. Les autorités de la ville province de Kinshasa doivent prendre leurs responsabilités en mains et trouver des solutions efficaces pour pouvoir mettre fin à ces tracasseries routières qui mettent non seulement les chauffeurs en difficulté, mais aussi la population toute entière.
RDC : Nicolas Kazadi de retour à Kinshasa pour répondre à la justice
L’ancien ministre des finances, Nicolas Kazadi, est rentré à Kinshasa le lundi 22 juillet en provenance de la France. Il a obtenu l’autorisation du parquet général près la Cour de cassation pour des raisons humanitaires afin de revenir au pays. Kazadi, également député national, est de retour pour faire face aux auditions judiciaires en cours. Il est accusé de surfacturation présumée dans les contrats de forages d’eau et d’installation de lampadaires. Cette démarche intervient alors que la justice avait déjà commencé ses auditions à son encontre avant son départ pour la France.