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Dans une atmosphère empreinte de courtoisie et de respect mutuel, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae Kalama, a reçu ce mercredi 3 septembre à Kinshasa, Madame Marie-Louise Mange, ancienne titulaire du même portefeuille, venue lui présenter ses civilités. Lors de cet échange intergénérationnel, la ministre honoraire a salué la nomination de Micheline Ombae, lui adressant ses félicitations et ses encouragements. « Je suis venue partager mon expérience et appuyer cette nouvelle génération de femmes leaders. Il est temps de conjuguer notre expertise avec leur énergie afin de faire avancer l’agenda de la femme », a déclaré Marie-Louise Mange, évoquant l’importance des cadres continentaux comme l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 de l’ONU. La rencontre, au-delà du protocole, s’est voulue symbolique : un passage de flambeau entre deux générations unies par une même ambition — celle de renforcer les acquis en matière de droits des femmes et d’égalité des genres en République Démocratique du Congo. Mme Mange a notamment salué « l’oreille attentive » de son successeur, tout en lui souhaitant plein succès dans un mandat qu’elle juge prometteur pour l’avenir des Congolaises.   S. Tenplar Ngwadi

Alors que le dialogue sur la paix initié par la Fondation Thabo Mbeki suscite des tensions au sein de la classe politique congolaise, Jean Bamanisa, ancien gouverneur et sénateur, a réagi à la polémique soulevée par Seth Kikuni, empêché de voyager en raison du blocage de son visa. Dans une prise de parole directe sur les réseaux sociaux, Bamanisa a critiqué l’approche logistique des organisateurs, appelant à privilégier la participation des Congolais déjà présents en Afrique du Sud pour limiter les obstacles administratifs et financiers. « Pourquoi ne pas impliquer ceux qui sont déjà sur place ? Cela coûterait moins cher que d’envoyer d’autres délégués », a-t-il souligné. Proposant une alternative concrète, il a suggéré le recours à des plateformes numériques comme Zoom, Teams ou WhatsApp pour permettre une participation plus large et inclusive : « Un simple lien suffit pour que même les voisins du quartier suivent les échanges. » Dans un contexte marqué par les accusations d’exclusion et de verrouillage du débat, Jean Bamanisa plaide pour un dialogue véritablement ouvert, où la logistique ne doit pas devenir un instrument d’entrave à la participation citoyenne.   Nathan Kumba

Le nouveau président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Claude Mbuyi, a officiellement pris ses fonctions ce mercredi 3 septembre 2025, lors d’une cérémonie de remise et reprise tenue au siège de l’institution, avec son prédécesseur, l’Ambassadeur William Mukambila. Dans un message publié sur son compte X, Claude Mbuyi a salué le travail réalisé par son prédécesseur, tout en lançant un appel fort à la jeunesse congolaise : « J’invite toute la jeunesse à l’unité et à l’action. » Affichant une vision ambitieuse, le nouveau président du CNJ s’est engagé à poursuivre le combat pour « une jeunesse unie, responsable et actrice du progrès » en République Démocratique du Congo. Il a également exprimé sa gratitude envers ceux qui lui ont témoigné leur confiance et soutien : « Merci à tous et à toutes pour la confiance, le soutien et vos prières. » Claude Mbuyi promet de faire du Conseil National de la Jeunesse une « boussole » et une véritable force motrice au service du développement national.   S. Tenplar Ngwadi

À quelques jours de l’ouverture de la session budgétaire de septembre, prévue le 15 septembre 2025, une motion de défiance se prépare en coulisses contre le bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Vital Kamerhe. Plusieurs sources parlementaires confirment que cette initiative pourrait être officiellement présentée dès l’ouverture de la session. Le climat politique interne se tend à l’hémicycle du Palais du peuple, où cette possible motion divise déjà les députés. Certains estiment que le président de l’Assemblée devrait céder sa place, tandis que d’autres dénoncent la suppression prolongée d’environ 60 % des frais de fonctionnement de l’institution, une situation qui affecterait non seulement les élus, mais aussi les agents de l’administration parlementaire. Cette session de septembre, centrée sur l’examen du budget, pourrait ainsi prendre une tournure décisive pour l’avenir politique de Kamerhe. Le sort du président de l’Assemblée pourrait se jouer dans les premiers jours de cette rentrée parlementaire, marquée par une tension palpable.   Elohim Mfinda