Addis-Abeba : RDC, appel à un allègement de la dette et à des investissements massifs pour vaincre l’insécurité alimentaire

Représentant le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UN Food System Summit +4) à Addis-Abeba, le délégué congolais a plaidé pour une approche novatrice afin de faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en République Démocratique du Congo (RDC). Son intervention a mis en avant deux axes principaux : la renégociation de la dette et les investissements ciblés.   Face à la communauté internationale, le représentant congolais a insisté sur la nécessité d’une “renégociation et allègement de la dette adaptés aux Objectifs de Développement Durable”. Il a appelé à des mécanismes innovants tels que les “swaps dette-nature” ou “dette-développement” pour libérer des fonds destinés à des programmes agricoles résilients au changement climatique, à la construction d’infrastructures rurales et à l’accès à l’eau potable. Une suspension immédiate du service de la dette pour les pays en crise prolongée, comme la RDC, a également été demandée.   Par ailleurs, le délégué congolais a souligné l’importance d’”investissements massifs et ciblés dans l’agriculture, la pêche, l’élevage et le développement du monde rural”. Reconnaissant le potentiel agricole exceptionnel de la RDC, il a affirmé que le pays peut aisément passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture moderne et productive.   Enfin, il a insisté sur la nécessité de renforcer la gouvernance, la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources, soulignant que chaque centime économisé doit être réinvesti dans le bien-être de la population, notamment pour garantir l’accès à une alimentation suffisante et nutritive. La RDC s’engage à redoubler d’efforts dans cette voie.     La rédaction

À Addis-Abeba, Augustin Baharanyi accompagne le MinEtat Mutshail au sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’agriculture et sécurité alimentaire Grégoire Mutshail Mutomb, représentant le président Félix Tshisekedi, participe au sommet des nations unies sur les systèmes alimentaires qui se tient du 28 au 29 juillet 2025 à Addis-Abeba en Éthiopie.   Dans sa délégation de trouve Augustin Baharanyi, Directeur d’études et de planification au ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire qui a salué la détermination du Ministre d’Etat de l’agriculture à matérialiser la revanche du sol sur le sous-sol prôné par le Chef de l’Etat. Représentant le pays aux côtés du ministre de tutelle, il a participé à cette plateformes internationale d’échanges sur les politiques à adopter pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde. Lors d’une interview, Augustin Baharanyi a souligné l’importance des échanges d’expériences et des analyses issues des études sur le développement durable. Il a rappelé l’engagement de la RDC envers la vision 2030, visant une réduction significative de la pauvreté et l’objectif que “plus jamais un Africain ne dorme affamé”.   Le Directeur d’études a indiqué qu’avec la détermination du gouvernement congolais, les bonnes choses commenceront à se réaliser par le biais du ministre d’Etat de l’agriculture, l’homme qui mouille le maillot tous les jours pour répondre valable aux attentes du premier citoyen congolais.     La rédaction

Sommet de l’ONU sur les systèmes alimentaires : L’Éthiopie accueille le ministre d’État Grégoire Mutshail, représentant de la RDC

Grégoire Mutshail Mutomb, Ministre d’État chargé de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, représente la République Démocratique du Congo (RDC) au sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui s’est ouvert ce lundi 28 juillet 2025 à Addis-Abeba. Cette participation fait suite aux instructions du Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi.   Ce sommet de haut niveau rassemble une pléiade de personnalités influentes, parmi lesquelles des présidents de plusieurs nations, des chefs de gouvernement, des diplomates, des représentants d’organismes des Nations Unies, ainsi que des acteurs clés du secteur agricole et de la sécurité alimentaire. L’objectif est de trouver des solutions innovantes et durables pour améliorer la production et la distribution alimentaires à l’échelle mondiale, tout en tenant compte des défis spécifiques de chaque région.   La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier Ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali. La matinée a été marquée par les interventions de plusieurs chefs d’État, notamment ceux de la République des Comores, du Kenya et de la Somalie. Le Secrétaire général de l’ONU, absent physiquement, a prononcé un discours par vidéoconférence, soulignant l’importance cruciale de ce sommet pour l’avenir de la sécurité alimentaire mondiale.   Le Ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb interviendra lors du sommet sur le thème : « Dette et sécurité alimentaire en contextes complexes : explorer des solutions durables aux crises prolongées ». Sa présentation devrait mettre en lumière les défis spécifiques auxquels est confrontée la RDC en matière de sécurité alimentaire, exacerbés par le fardeau de la dette et les crises prolongées qui affectent le pays.   Il devrait également proposer des solutions innovantes pour améliorer la production agricole, renforcer les systèmes de distribution et réduire la dépendance aux importations alimentaires. La participation de la RDC à ce sommet témoigne de l’engagement du pays à lutter contre la faim et à promouvoir un développement agricole durable.   La rédaction

Nord-Kivu : Les agriculteurs de Walikale lancent un cri d’alarme face à l’enclavement de leurs terres fertiles

L’espace dit “3 Waloa”, situé dans le secteur des Wanianga, territoire de Walikale au Nord-Kivu, est une zone à vocation agro-pastorale où la population locale excelle dans la production de vivres, d’huile de palme et de poissons frais grâce à la pisciculture. Malheureusement, cet éden agricole souffre d’un isolement criant, les éloignant des centres de consommation.   Conséquence directe de cet enclavement, une part importante des produits champêtres pourrit sur place, faute de débouchés et de moyens d’évacuation. Une situation intolérable pour les agriculteurs de l’axe Mera-Lukaraba, qui plaident avec force pour l’ouverture urgente d’une route de desserte agricole afin de faciliter l’écoulement de leurs productions.   “Nous sommes une population agricultrice. Nous vivons dans nos champs. Malheureusement, malgré l’abondance de nos productions, nous ne savons pas consommer tout ce que nous produisons car tout le monde produit, personne ne peut acheter pour l’autre. Nos produits pourrissent faute de moyen d’évacuation, ce qui constitue un manque à gagner pour nous car nous aurons perdu et notre temps, et notre production”, explique Mutia Shamamba, agriculteur et porte-parole de circonstance de ces derniers.   Selon les agriculteurs, les autorités compétentes ont été alertées à plusieurs reprises sur cette situation désespérée, mais aucune mesure concrète n’a été prise jusqu’à présent. Un abandon qui laisse un goût amer, les agriculteurs se sentant victimes d’une injustice.   “L’État, à travers ses représentants, ne nous aide pas. Nous payons des taxes lorsque nous amenons nos productions au marché. En contrepartie, l’État doit aussi nous aider à nous ouvrir les routes pour que nous puissions évacuer nos produits champêtres et en bénéficier sur le plan économique. Malheureusement, quand nous amenons nos cris auprès de l’État, nous ne sommes pas écoutés. Nous allons demeurer dans cette situation jusqu’à quand ?”, se demande Mutia Shamamba avec un air de regret.   Pour ces agriculteurs, il est impératif que leurs efforts soient reconnus et valorisés économiquement, car ils contribuent activement à la lutte contre l’insécurité alimentaire. Ils proposent aux autorités compétentes d’ouvrir cette route de desserte agricole à partir de Mera en passant par Bagira, Mianga, Busurungi, Lukaraba pour déboucher à Chambucha et Hombo sur la RN 3. Une solution qui permettrait de désenclaver la zone et de donner un souffle nouveau à l’économie locale.   S. Tenplar Ngwadi

Agriculture en RDC : Clôture des ateliers des agropoles par le Ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb

Dans un discours empreint de gratitude et d’optimisme, Grégoire Mutshail Mutomb, ministre d’État, ministre en charge de l’Agriculture et sécurité alimentaire, a clôturé jeudi 24 juillet 2025, les Journées Agropoles tenues à l’Hôtel Sultani River. Cette initiative, qui vise à promouvoir la “Revanche du sol sur le sous-sol”, a réuni divers acteurs des secteurs public et privé pour discuter des perspectives d’une agriculture durable et moderne en République démocratique du Congo (RDC).   Le ministre d’État a débuté son allocution en remerciant chaleureusement le Président de la République pour sa vision audacieuse, ainsi que la Première ministre pour son engagement dans le Programme d’Actions du gouvernement 2024-2028. Il a également exprimé sa gratitude envers la Banque Africaine de Développement et le Fonds Social de la RDC pour leur soutien dans la mise en œuvre des Journées Agropoles, tout en saluant la contribution de l’expert international, le Professeur Alexandro, qui a partagé son expérience sur le concept des agropoles.   Mutshail Mutomb a souligné l’importance capitale du secteur agricole pour l’économie nationale, déclarant que l’expérience des agropoles constitue une opportunité majeure pour relancer ce secteur longtemps délaissé. Il a ainsi révélé que, sur instructions du Président de la République, l’Initiative d’Aménagement des Pôles Agro-pastoraux pour la Révolution Agricole en RDC (IPAPAR-RDC) a été conçue pour concrétiser cette vision.   Au terme des cinq jours de débats enrichissants, le ministre a dressé un bilan positif des ateliers, listant plusieurs réalisations majeures : – Clarification du concept d’agropole congolais. – Identification des leviers techniques, économiques et organisationnels de mise en œuvre. – Partage d’expériences internationales, tant les succès que les échecs. – Recueil de recommandations opérationnelles et multisectorielles.   Les prochaines étapes incluent le lancement imminent des études de faisabilité détaillées sur 37 sites prioritaires. Le ministre a insisté sur l’importance de l’alignement des agropoles avec les stratégies gouvernementales en matière d’énergie, de territoire, de commerce et d’emploi. De plus, une attention particulière sera accordée à l’élaboration d’un cadre législatif pour établir des normes de certification de crédit carbone et de traçabilité agro-alimentaire.   Le ministre a également proposé une valorisation des savoir-faire locaux, un guide pour cartographier les bassins de production et infrastructures, ainsi qu’une mobilisation des financements nécessaires. Il a évoqué l’importance d’améliorer la communication sur les agropoles à travers divers canaux, tels que les médias locaux et les plateformes numériques.   Parmi les actions à venir, on note :   – Visites de terrain : Des visites seront organisées sur les sites pilotes de Nkuadi, Nkundi, Lukula, Mongata et Bukanga Lonzo. Le programme de ces visites est en cours d’élaboration.   – Création d’un vadémécum : Un guide des orientations pour les Agropoles de la RDC sera mis en place afin de standardiser et d’orienter les initiatives au niveau national.   – Partage de constats : Des séances de partage mettront en lumière les principaux constats et les leçons tirées des expériences sur le terrain, ainsi que les jalons à atteindre pour mener à bien cette initiative.   – Partenariats multilatéraux : La formalisation de partenariats sera engagée pour garantir le financement vert nécessaire à la mise en œuvre de ces projets ambitieux.   – Structure multisectorielle : La mise en place d’une structure consacrée à la coordination des études et à la mise en œuvre de l’Initiative Présidentielle sera également établie pour faciliter le suivi et la réussite des projets.   Le ministre a également souligné l’importance d’un engagement collectif, en exhortant tous les participants à faire circuler les fruits de ces travaux au sein de leurs communautés. « Je compte sur vous pour que les fruits de ces travaux se multiplient et se transmettent de bouche à oreille, et que le partage des connaissances nous conduise vers un engagement commun plus solide, qui est celui de transformer véritablement l’Agriculture Congolaise à travers la mise en place des Agropoles », a-t-il déclaré.   Enfin, Grégoire Mutshail Mutomb a appelé à la mise en place de stratégies durables, intégrant l’économie circulaire et la traçabilité, afin d’assurer la pérennité des initiatives agropoles.     S. Tenplar Ngwadi

RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutsail lance l’initiative “Main dans la Main” avec la FAO pour transformer l’agriculture congolaise

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a officiellement lancé l’initiative “Main dans la Main” ce mardi 22 juillet 2025. L’annonce a été faite par le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutsail Mutomb lors d’une allocution solennelle.   Cette initiative, qui a déjà mobilisé plus de 10 milliards de dollars dans plus de 60 pays, vise à transformer l’agriculture congolaise grâce à des outils adaptés, des données fiables, des investissements massifs et des partenariats solides.   “L’agriculture ne se transforme pas par un bâton magique, elle se construit pas à pas, avec méthode, apprentissage, rigueur, et surtout, avec des partenariats solides et efficaces”, a déclaré le Ministre d’État, soulignant l’importance d’une approche pragmatique et durable.   L’initiative “Main dans la Main” repose sur une approche novatrice qui place les gouvernements des pays membres de la FAO au cœur du processus, tout en offrant des outils concrets pour la planification, grâce à des technologies géo-spatiales avancées. Ces outils permettent d’identifier avec précision les territoires à fort potentiel inexploité, où la pauvreté et la faim sont les plus préoccupantes.   Les domaines d’intervention seront multiples et variés, notamment :   • Le développement de chaînes de valeur pour les produits prioritaires • La mise en place d’agro-industries • La gestion durable de l’eau • L’introduction des services numériques et de l’agriculture de précision • La réduction des pertes alimentaires • La lutte contre les effets du changement climatique   Le gouvernement congolais entend également lancer une campagne agricole structurée et réformer le système de vulgarisation agricole en adoptant une approche innovante fondée sur le principe “d’apprendre à faire, en faisant”.   Le Ministre a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers pour qu’ils s’engagent résolument dans cette dynamique de transformation, avec un investissement structurant, cohérent et coordonné. Il a souligné que l’initiative “Main dans la Main” peut devenir un catalyseur puissant pour fédérer les efforts autour des territoires ciblés, des chaînes de valeur prioritaires, et des partenariats public-privé à fort impact socio environnemental et économique.   Les prochaines étapes incluent la finalisation des analyses territoriales, la priorisation des chaînes de valeur, l’élaboration d’un plan d’investissement national, l’organisation d’un forum d’investissement à Kinshasa et la participation au Forum mondial “Main dans la Main” en 2026 avec un plan solide à la main.   Avec cette initiative, la RDC affiche son ambition de transformer son secteur agricole, de garantir la sécurité alimentaire pour tous et de saisir les opportunités d’une agriculture congolaise moderne, compétitive et inclusive.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail lance les “Journées Agropoles” et mise sur la “Revanche du sol sur le sous-sol” pour lutter contre l’insécurité alimentaire

“La revanche du sol sur le sous-sol” : c’est avec cette formule forte que le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Ir. Grégoire Mutshail Mutomb, a lancé les “Journées Agropoles” ce lundi 21 juillet, à Kinshasa. Sous le haut patronage du Président Félix-Antoine Tshisekedi et avec le soutien du Premier Ministre, le gouvernement affiche son ambition de révolutionner le secteur agricole congolais et de garantir la sécurité alimentaire du pays.   Dans son allocution, le Ministre Mutshail a exprimé sa gratitude envers le Président de la République pour avoir initié cette vision, ainsi qu’envers la Première Ministre pour son engagement à la matérialiser à travers le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028. Il a également remercié les partenaires, notamment la Banque Africaine de Développement et le Fonds Social de la République Démocratique du Congo, pour leur soutien. Une mention spéciale a été accordée à l’expert international, le Professeur Alexandro d’Italie, pour sa participation à l’événement.   Le Ministre a rappelé que le secteur agricole est crucial pour la RDC, un pays à haut potentiel agricole mais qui enregistre des rendements parmi les plus faibles au monde. Cette situation conduit à l’insécurité alimentaire pour près de 40 millions de Congolais et nécessite l’importation de plus de 3 milliards de dollars de denrées agricoles chaque année.     Face à ce défi, le gouvernement mise sur l’Initiative d’Aménagement des Pôles Agro-pastoraux pour la Révolution Agricole en RDC (IPAPAR-RDC). Cette initiative, conçue sur instruction du Président de la République, vise à matérialiser ses six engagements envers la population congolaise : création d’emplois, protection du pouvoir d’achat, sécurité pour tous, diversification et compétitivité de l’économie, garantie de l’accès aux services sociaux de base et efficacité des services publics.   L’IPAPAR-RDC vise à améliorer durablement les conditions socio-économiques des populations congolaises, notamment en :   • Augmentant la production vivrière grâce à la mécanisation agricole, afin d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. • Renforçant les capacités organisationnelles, techniques et managériales des producteurs agricoles. • Implantant les infrastructures nécessaires à l’amélioration des conditions de travail des producteurs et d’accès aux marchés (silos, entrepôts, routes, énergie et télécommunication).   Les “Journées Agropoles”, qui se déroulent du 21 au 24 juillet 2025 à Kinshasa, visent à mobiliser un large éventail d’acteurs congolais autour de l’initiative présidentielle de l’aménagement de pôles agro-pastoraux. L’objectif : transformer le secteur agricole et garantir la sécurité alimentaire du pays.   Pour une meilleure imprégnation de cette stratégie, les “Journées Agropoles” sont organisées à l’intention des acteurs politico-administratifs, des opérateurs économiques, des universités et centres de recherche, des associations de producteurs agricoles, des acteurs de la société civile et du secteur privé, ainsi que des partenaires au développement.   Ces journées ont pour but de “fournir, partant des connaissances et expériences en notre possession, un éclairage et des éclaircissements sur les questions et préoccupations des acteurs congolais en rapport avec les meilleures conditions de mise en œuvre des agropoles”, ont précisé les organisateurs.   Pour atteindre cet objectif, cinq séminaires thématiques seront abordés :   • Séminaire 1 : « Les Agropoles en tant que pivot et moteur du développement rural durable en termes socio-environnementaux et de revenus des Communautés Rurales » ; • Séminaire 2 : « Agropoles et transfert du savoir-faire : transition évolutive du « savoir-faire » au « savoir-démontrer » » ; • Séminaire 3 : « Interaction de l’Agropole avec les technologies innovantes pour le développement rural durable au Troisième Millénaire » ; • Séminaire 4 : « L’Agropole et le Territoire : certification de qualité, traçabilité et origine des produits, et décarbonations » ; et • Séminaire 5 : “Financement et accès aux marchés”.   Lors de l’ouverture officielle, les organisateurs ont exprimé leur confiance dans le succès de ces journées et ont appelé à un engagement commun pour transformer l’agriculture congolaise grâce à la mise en place des agropoles. “Je compte sur vous, pour que les travaux se déroulent dans une ambiance harmonieuse, et que le transfert des connaissances nous conduise vers un engagement commun plus solide, qui est celui de transformer véritablement l’Agriculture Congolaise à travers la mise en place des Agropoles. Je déclare officiellement ouvertes les « Journées Agropoles » en RDC.”   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Kinshasa mise sur les agropoles pour booster la sécurité alimentaire, ateliers du 21 au 24 juillet (Communiqué)

Le gouvernement congolais accélère la mise en œuvre de sa stratégie pour renforcer la sécurité alimentaire. Sous le haut patronage du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre d’État, ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, Grégoire Muthsail Mutomb organise les “Journées Agropoles” du 21 au 24 juillet 2025 à Kinshasa. L’objectif : sensibiliser et impliquer la population congolaise dans l’initiative présidentielle de l’aménagement de pôles agro-pastoraux.   Organisés avec le soutien du Fond Social de la République démocratique du Congo, ces ateliers se tiendront au Sultani River Hôtel, situé avenue de l’avenir, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. L’événement, qui débutera chaque jour à 9h00, se veut une plateforme d’échanges et de partage d’informations sur les enjeux et les opportunités liés au développement des agropoles.     Les agropoles, véritables pôles de développement agricole, sont au cœur de la stratégie du gouvernement. Il s’agit de créer des zones géographiques où se concentrent des activités agricoles, agro-industrielles et de services, afin de stimuler la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles.   Par la rédaction

RDC : Félix Tshisekedi reçoit une délégation de pasteurs américains venus prier pour la paix à l’Est

Le président Félix Tshisekedi a reçu, dimanche 13 juillet dans sa résidence officielle à Kinshasa, une délégation de pasteurs américains membres de la Maison Blanche. Cette visite, placée sous le signe de la foi et de l’espoir, s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). L’objectif principal de cette délégation américaine, conduite par le Pasteur Travis Johnson, était d’organiser une prière collective pour le retour de la paix dans les provinces orientales du pays, en proie à l’insécurité et aux conflits armés. Dès le début de la rencontre, le Pasteur Johnson a félicité le chef de l’État congolais pour la signature de l’accord de paix avec le Rwanda à Washington. Un accord qui, selon lui, ouvre la voie à une résolution durable de la crise. « Nous prions à côté du peuple congolais pour que la paix règne sur toute l’étendue de la RDC », a-t-il déclaré, avant de remettre à Félix Tshisekedi une pièce présidentielle symbolisant la foi en Dieu, ainsi qu’une bible. De son côté, le président Tshisekedi s’est dit très optimiste quant à une issue favorable de la crise sécuritaire, grâce à cet accord de paix. Il a également exprimé sa gratitude envers son homologue américain, Donald Trump, pour son implication active dans le processus de paix dans la région. Après l’entretien, les pasteurs américains ont été accompagnés au Palais du Peuple par la ministre des Affaires sociales, Aziza Munana, l’ambassadeur itinérant du chef de l’État, Antoine Ghonda, et le pasteur Jacques Kambala, membre de la présidence. Ils y ont organisé un culte de prière pour la paix, signe de l’importance accordée à cette dimension spirituelle dans la recherche de solutions aux défis que rencontre la RDC.

RDC : Cédric Bakambu sollicite le Ministre d’État de l’Agriculture Mutsail Mutomb pour amplifier son projet “Bak’agri” au Kongo Central

Le Ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a reçu dans son cabinet de travail l’attaquant international congolais Cédric Bakambu, récemment nommé ambassadeur de bonne volonté pour l’agriculture et la sécurité alimentaire de la RDC. Au cœur des discussions : le projet “Bak’agri”, une initiative ambitieuse déployée dans le village de Kinzamvuete, territoire de Seke Banza, au Kongo Central. L’échange a permis à Bakambu de recueillir les précieux conseils du Ministre Mutshail Mutomb pour assurer le développement et la pérennité de son projet. “Bak’agri” s’inscrit pleinement dans la politique gouvernementale visant la création d’emplois massifs et la réduction de la pauvreté à travers le secteur agricole. “Je suis venu rencontrer le Ministre d’État pour discuter de mon projet ‘Bak’agri’ que j’ai récemment inauguré au Kongo Central,” a déclaré Cédric Bakambu à l’issue de la rencontre. “Je suis satisfait car j’ai obtenu des réponses à toutes mes questions, et je pense que nous allons travailler dans le même esprit : créer des emplois pour tous les Congolais.” Au-delà de sa carrière footballistique, l’international congolais a souligné le potentiel économique considérable de l’agriculture en RDC, fort de ses vastes terres fertiles. Son implication dans ce secteur productif témoigne d’une volonté de contribuer activement au développement du pays. L’alliance entre le Ministre Mutshail Mutomb et Cédric Bakambu laisse entrevoir des perspectives encourageantes pour l’essor de l’agriculture au Kongo Central et, plus largement, en République Démocratique du Congo.