RDC – Union Sacrée : Le gouverneur Michée Mobonga à Kinshasa, porteur d’un message de paix et d’unité pour le Sud-Ubangi

Le gouverneur du Sud-Ubangi, le Pasteur Michée Mobonga Lobo, est arrivé à Kinshasa ce mardi 26 août 2025 pour participer au deuxième congrès national de l’Union sacrée de la Nation, la plateforme présidentielle dirigée par le professeur André Mbata.   Ce déplacement marque l’engagement du chef de l’exécutif provincial à positionner sa province au cœur des grandes décisions nationales, tout en réaffirmant son attachement à la paix.   Avant son départ de Gemena, Michée Mobonga a adressé un message à ses administrés : « Je vous invite à cultiver la paix, même en mon absence. La paix reste un pilier essentiel du développement du Sud-Ubangi ».   Sa participation à ce rendez-vous politique d’envergure symbolise la volonté du Sud-Ubangi de contribuer à la cohésion nationale et à la vision portée par l’Union sacrée. Dans un contexte politique où la stabilité régionale est primordiale, cette présence à Kinshasa est aussi un signal fort en faveur de l’ancrage du Sud-Ubangi dans la dynamique de gouvernance nationale.   Folguy Isanga

RDC : LAMUKA dénonce une justice « théâtralisée » après les réquisitions contre Joseph Kabila

Alors que la Haute Cour militaire a requis la peine capitale contre l’ancien président Joseph Kabila pour son implication présumée dans les exactions du M23, la coalition d’opposition LAMUKA monte au créneau et met en cause l’indépendance du système judiciaire congolais.   Prince Epenge, président de l’ADDCONGO et porte-parole de LAMUKA, a vivement critiqué une procédure qu’il qualifie de « politisée et théâtralisée ». Selon lui, ce procès aurait pu marquer un tournant dans la lutte contre l’impunité et l’édification d’un État de droit. « Au lieu d’éclairer, il obscurcit ; au lieu d’élever, il décrédibilise », a-t-il déclaré, estimant que la justice est utilisée comme un outil de règlement de comptes politiques.   Pour LAMUKA, cette affaire renforce la méfiance envers les institutions et détourne l’attention des vrais enjeux du pays, notamment la paix à l’Est et la cohésion nationale. Le mouvement réitère son appel à un dialogue politique inclusif, seul cadre selon lui capable d’apaiser les tensions et de refonder une gouvernance respectueuse des principes démocratiques.   Nathan Kumba

RDC : Augustin Kabuya somme les cadres de l’UDPS de verser 10 % de leur rémunération au parti

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), parti présidentiel en République démocratique du Congo, hausse le ton à l’égard de ses membres investis de responsabilités politiques. Dans une circulaire datée du 24 août 2025, signée par son président ad intérim, Augustin Kabuya, le parti rappelle à l’ordre tous les cadres nommés par ordonnance présidentielle à verser leur cotisation statutaire de 10 % de leur rémunération.   Cette mesure, ancrée dans les textes fondateurs de l’UDPS, vise spécifiquement les membres du gouvernement, les mandataires publics, les cadres affectés au cabinet du chef de l’État, ainsi que les autorités territoriales (gouverneurs, maires, administrateurs, bourgmestres et leurs adjoints).   « Un délai de sept jours est accordé pour transmettre la preuve de paiement », précise la note. Passé ce délai, un rapport sera soumis à la « Haute Autorité Politique de Référence », organe moral du parti, qui se réserve le droit de sanctionner tout manquement.   Cette décision fait suite à une réunion stratégique du 21 août, tenue à la paroisse Sainte-Anne de la Gombe, en présence des fondateurs, pionniers du parti et des familles des anciens combattants décédés. Elle traduit une volonté de renforcer la discipline interne et de responsabiliser les bénéficiaires de l’ascension politique impulsée par l’UDPS.   Les paiements sont à effectuer exclusivement via les comptes désignés du parti, ouverts à la Rawbank et à Equity BCDC, en francs congolais ou en dollars américains.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Kamerhe et Muzito synchronisent leurs agendas pour un budget 2026 plus ambitieux

À quelques semaines de l’ouverture de la session budgétaire de septembre, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a reçu ce samedi 23 août le Vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, pour faire le point sur l’élaboration du projet de loi de finances 2026. Une rencontre stratégique visant à garantir un encadrement institutionnel rigoureux et des moyens logistiques adéquats pour une session parlementaire décisive.   Conscients des enjeux socioéconomiques croissants, les deux hauts responsables ont souligné la nécessité d’une coopération étroite entre le gouvernement et le Parlement, afin de produire un budget réaliste, orienté vers les priorités nationales telles que la sécurité, les investissements publics, les secteurs sociaux et la relance économique.   Vital Kamerhe, en tant que chef de l’autorité budgétaire, a exprimé la volonté de l’Assemblée nationale d’assumer pleinement ses prérogatives dans l’analyse et l’adoption du budget. Il a notamment exigé une mise à jour sur l’état d’avancement du projet, tout en s’enquérant des dispositions logistiques à prendre pour garantir des travaux parlementaires efficaces.   Dans une note publiée à l’issue de la réunion, la Chambre basse a salué le climat de collaboration avec l’exécutif, estimant qu’il s’agit d’un signal positif pour la stabilité institutionnelle et la gouvernance en RDC.   La rédaction

Haut-Katanga : l’Assemblée provinciale s’engage à clarifier la crise institutionnelle

Face à la montée des tensions politiques et à la confusion entourant la gouvernance du Haut-Katanga, l’Assemblée provinciale a annoncé son intention de prendre la parole pour lever toute ambiguïté. Une déclaration officielle est attendue dans les prochains jours afin d’éclairer l’opinion publique sur la situation qui agite le gouvernorat et la mairie de Lubumbashi.   Réunis le vendredi 22 août à Lubumbashi sous la houlette de leur président, Michel Kabwe, les présidents des groupes parlementaires ont évalué la crise en cours, marquée notamment par l’absence prolongée du gouverneur Jacques Kyabula, resté à Kinshasa depuis près d’un mois, et par les rivalités au sein de la mairie de Lubumbashi, où deux figures revendiquent l’intérim.   Samuel Kilolo, rapporteur adjoint de l’Assemblée, a indiqué que la déclaration à venir visera à apaiser les tensions et à rétablir une lecture institutionnelle claire. Il a également appelé la population au calme, tout en soulignant que les institutions provinciales demeurent opérationnelles malgré les incertitudes.   Dans ce contexte, la prise de parole de l’Assemblée est perçue comme une tentative d’apaisement et de restauration de l’autorité provinciale, alors que les interrogations sur la gouvernance se multiplient.   Emmanuel Kalasa

RDC : Ensemble pour la République fustige une « dérive autoritaire » après la réquisition de la peine de mort contre Joseph Kabila

La réquisition de la peine capitale à l’encontre de l’ancien président Joseph Kabila continue de faire des remous sur la scène politique congolaise. Ce samedi 23 août, le parti Ensemble pour la République, formation politique de l’opposant Moïse Katumbi, a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire » orchestrée par le régime Tshisekedi.   Dans une déclaration signée par son secrétaire général, Dieudonné Bolengentenge Balea, le parti accuse le pouvoir en place d’instrumentaliser la justice à des fins politiques. « Aujourd’hui, c’est Joseph Kabila. Demain, ce sera chaque Congolais qui ose dire NON », peut-on lire dans le document.   Pour Ensemble, cette procédure judiciaire marque une tentative claire d’exclure l’ancien chef de l’État du jeu politique, au risque d’embraser davantage un pays déjà fragilisé. La formation katumbiste alerte : une telle manœuvre compromet gravement les efforts de paix menés à Doha et à Washington, et risque de précipiter la RDC dans une spirale de violences et de règlements de comptes.   Le parti en appelle à une mobilisation nationale et internationale face à ce qu’il qualifie de « simulacre de justice », et plaide pour *un dialogue inclusif sous médiation crédible* afin d’éviter un naufrage politique.   La rédaction

RDC : Félix Tshisekedi ordonne une riposte anticipée contre les inondations à Kinshasa

À quelques semaines de la saison des pluies, le président congolais Félix Tshisekedi met son gouvernement en alerte maximale. Lors du Conseil des ministres du 22 août, il a sommé le ministre des Finances, Doudou Fwamba, de débloquer sans délai les fonds nécessaires à la mise en œuvre des mesures de prévention des inondations, notamment dans la capitale Kinshasa, régulièrement touchée par des crues dévastatrices.   Chaque année, les pluies torrentielles submergent les quartiers de Kinshasa, conséquence directe d’un urbanisme non planifié, de l’obstruction des caniveaux et de l’inefficacité des mécanismes d’anticipation. Cette fois, le chef de l’État entend passer de la réaction à l’action préventive.   Tshisekedi a également exigé un encadrement rigoureux des opérations, mettant en garde contre les lenteurs administratives et les détournements qui ont, par le passé, sapé l’efficacité des plans d’urgence.   Ce recentrage sur l’anticipation marque une volonté claire de changer de paradigme : prévenir plutôt que subir. Encore faudra-t-il que les intentions présidentielles se traduisent rapidement sur le terrain.   Nathan Kumba

RDC : Sécurité, économie et environnement au menu du 55ᵉ Conseil des ministres présidé par Félix Tshisekedi

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé ce vendredi 22 août à la Cité de l’Union Africaine la 55ᵉ réunion du Conseil des ministres. Une séance stratégique consacrée à l’évaluation de la gouvernance nationale, dans un contexte marqué par des tensions sécuritaires, une conjoncture économique exigeante et des enjeux environnementaux croissants.   Les membres du gouvernement ont examiné plusieurs dossiers prioritaires, dont un point central sur l’état de l’administration du territoire. Une attention particulière a été portée à la situation sécuritaire et humanitaire sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones sous tensions à l’est du pays, où les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23/AFC se poursuivent.   Invité à prendre la parole, le Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) a exposé l’évolution récente du marché de change ainsi que la dynamique des prix des biens et services. Cette intervention intervient alors que le franc congolais subit des pressions sur les marchés, dans un climat international incertain.   À l’agenda figurait également la préparation active de la participation de la RDC à la Conférence des Parties (COP30), prévue à Belém do Pará, au Brésil. Cette rencontre est stratégique pour Kinshasa, qui se positionne comme un acteur clé dans la lutte mondiale contre le changement climatique, en tant que pays forestier majeur.   Le Conseil a en outre évoqué les préparatifs du Forum africain sur la Justice transitionnelle, prévu en 2025, avec pour ambition de renforcer le cadre des droits humains et la consolidation de la paix post-conflit.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Ensemble pour la République de Katumbi rejette les accusations de collusion avec des rebelles

Le parti politique de l’opposant Moïse Katumbi, Ensemble pour la République, a formellement rejeté les allégations de collusion avec des mouvements armés, récemment relayées par des sources onusiennes. Dans une lettre adressée au Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, la formation qualifie ces accusations de « non fondées » et infondées.   Ensemble pour la République affirme que son président n’a « ni de près ni de loin » été impliqué dans un quelconque conflit armé. Le parti souligne également qu’aucun de ses organes compétents en matière de négociations ou d’alliances n’a engagé d’actions susceptibles d’indiquer une collaboration avec une opposition armée ou un groupe rebelle.   Le parti s’interroge sur le timing et les motivations de ces accusations, qui surviennent peu après leur conclave de Bruxelles début août, où Ensemble pour la République a réaffirmé son « engagement républicain » et son soutien au dialogue inclusif piloté par la CENCO et l’Église du Christ au Congo.   Le parti souligne : « Nous sommes en droit de nous interroger sur le moment choisi par le Gouvernement pour relancer ces allégations infondées, juste après notre conclave de Bruxelles dont la déclaration finale réaffirme notre engagement républicain et notre adhésion au dialogue inclusif initié par la CENCO et l’ECC en faveur de la paix et du vivre-ensemble dans notre pays. »   Tout en rejetant fermement ces accusations, Ensemble pour la République réaffirme son engagement pour la paix et le dialogue. Le parti soutient pleinement les négociations en cours à Doha entre le gouvernement congolais et l’Alliance des Forces pour le Changement/M23, qu’il considère comme essentielles pour restaurer la sécurité et permettre le retour des réfugiés et déplacés internes.   « C’est dans cet esprit que le Président national encourage les pourparlers engagés à Doha afin de garantir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, facilitant ainsi le retour des populations déplacées à leur cadre de vie », indique la correspondance.   Sur le plan international, Moïse Katumbi a entrepris une démarche auprès des instances onusiennes. Selon une source proche, il a adressé une lettre au président du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, contestant les conclusions du dernier rapport des experts onusiens évoquant des contacts présumés entre lui et l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, aujourd’hui à la tête de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC).   Katumbi qualifie ces affirmations de « non fondées » et souhaite démontrer, auprès des institutions internationales, que son combat reste strictement politique et pacifique.   Ces accusations interviennent dans un contexte de tension croissante entre le pouvoir et une partie de l’opposition. Tandis que le gouvernement poursuit ses discussions avec certains groupes armés à l’Est, la mise en cause de figures politiques comme Katumbi nourrit la controverse. Pour Ensemble, il s’agit d’une manœuvre visant à « fragiliser » son image alors que le parti cherche à renforcer son rôle dans le processus national de paix et de réconciliation.   La rédaction

RDC : Floribert Anzuluni prend les rênes de l’Intégration régionale avec un ambitieux programme de paix et de cohésion

Dans un message publié sur son compte X, Floribert Anzuluni a officiellement annoncé sa prise de fonctions à la tête du ministère de l’Intégration régionale. Avec un engagement fort, il affirme vouloir faire de la République démocratique du Congo un acteur central d’une Afrique plus unie et prospère.   « Je prends mes fonctions avec un engagement clair : une RDC ouverte, pragmatique et ambitieuse, au cœur d’une Afrique plus unie et plus forte », a-t-il déclaré, remerciant le président Félix Tshisekedi pour sa confiance ainsi que la Première ministre Judith Suminwa pour son accompagnement.   Floribert Anzuluni promet de concentrer ses efforts sur le renforcement de la cohésion nationale, le retour de la paix, et la valorisation de la position stratégique de la RDC comme levier de stabilité et de développement régional.   Cette nomination intervient dans le cadre du gouvernement d’ouverture voulu par le chef de l’État, une étape clé pour consolider la stabilité et encourager une coopération régionale renforcée au sein de la région des Grands Lacs.   S. Tenplar Ngwadi