RDC : Rabbi Kadakala exhorte la jeunesse à sortir du fanatisme politique pour devenir actrice de la reconstruction nationale

Face à l’instabilité politico-sécuritaire persistante en République démocratique du Congo, Rabbi Bisimwa Kadakala, président de l’association Jeunesse Idéal (IDÉAL J), appelle les jeunes à rompre avec le fanatisme des figures politiques et à s’engager activement dans la transformation du pays.   Invité sur les ondes de la chaîne Antenne A, Rabbi Kadakala a insisté sur l’urgence d’un sursaut générationnel : « La jeunesse congolaise doit cesser d’être spectatrice. Elle a un rôle à jouer, ici et maintenant, face aux enjeux qui menacent notre nation. »   À travers sa plateforme IDÉAL J, Kadakala organise régulièrement des conférences citoyennes rassemblant jeunes et figures publiques pour réfléchir aux grandes questions nationales. La dernière en date, tenue sous le thème “RDC, pays solution : entre illusion, appauvrissement et développement”, a vu la participation d’acteurs influents tels qu’Alexis Thambwe Mwamba, Jean-Claude Katende (ASADHO), Jérémie Kabambi (ITIE), et Moïse Makuta (NRGI). Objectif : identifier des pistes concrètes pour une meilleure gestion des ressources du pays.   À l’issue de chaque rencontre, l’association s’engage à produire et diffuser un condensé des propositions les plus pertinentes. Fidèle à son slogan *« Aucune civilisation ne se fera sans nous »*, IDÉAL J ambitionne de placer la jeunesse au cœur des solutions durables pour la RDC.   Elohim Mfinda

RDC : À Kisangani, le gouverneur lance la modernisation de 20 km de voirie urbaine à Mangobo

La commune de Mangobo, à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, entre dans une nouvelle ère. Dimanche 24 août, le gouverneur provincial, Paulin Lendongolia, a procédé au lancement officiel des travaux de modernisation de 20,4 kilomètres de voirie urbaine, un projet structurant soutenu par le programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités.   « Ce projet, qui concerne un linéaire total de 20,405 kilomètres, est un symbole fort de l’engagement et de la volonté politique, surtout de la matérialisation de la vision du Président de la République axée sur le développement intégral de notre cher et beau pays, et plus particulièrement celui de la province de la Tshopo », a déclaré le gouverneur lors de la cérémonie.   L’initiative vise à désenclaver plusieurs quartiers de Mangobo, une commune stratégique mais longtemps négligée sur le plan des infrastructures. Le projet devrait transformer le quotidien des habitants en facilitant la mobilité, en stimulant les échanges économiques et en améliorant l’accès aux services sociaux de base.   Pour Paulin Lendongolia, des infrastructures routières durables sont essentielles pour connecter les communautés et renforcer la dynamique de développement local. Ce chantier illustre ainsi la volonté du gouvernement provincial de traduire en actes la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, en matière d’équité territoriale et de modernisation des infrastructures.   Les travaux, confiés à une entreprise locale sous la supervision des services techniques du gouvernement provincial, devraient s’étaler sur plusieurs mois. La population de Kisangani, particulièrement celle de Mangobo, suit avec attention la concrétisation de ce projet longtemps attendu.   La rédaction

Kinshasa : le GLM-C mobilise ses troupes avant la 2e édition du Festival Bana Ubangi

À quelques semaines de la tenue du Festival Bana Ubangi, le Groupe des Leaders du Mouvement Citoyen (GLM-C) convoque une Assemblée Générale ce samedi 30 août 2025, à 14h, dans la commune de Ngaliema (Rue Abibo n°13, près de l’Hôtel Flora, arrêt Kingu, route de Matadi).   Selon un communiqué signé le 16 août par Guerschom Bategi, Directeur de cabinet du Président national du GLM-C, cette rencontre statutaire vise à affiner l’organisation de la deuxième édition du festival, vitrine culturelle en plein essor dédiée à la jeunesse ubanguienne.   Les membres cofondateurs et ceux désireux de le devenir devront s’acquitter d’une cotisation de 10 dollars, tandis que les membres effectifs sont appelés à verser 5 dollars, afin de soutenir financièrement l’événement. Le respect de l’horaire fixé est fortement recommandé.   Lancé il y a un an, le Festival Bana Ubangi s’est imposé comme un espace d’expression artistique, de cohésion citoyenne et de mise en lumière des talents émergents de l’Ubangi et d’ailleurs. Pour le GLM-C, il s’agit d’un levier stratégique pour renforcer l’engagement culturel et social de la jeunesse congolaise dans la capitale.   Folguy ISANGA

Kinshasa : Le gouverneur Bumba lance l’opération “Retour à la norme” pour restaurer l’ordre urbain

Le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, a donné ce vendredi 22 août 2025 le coup d’envoi de l’opération “Retour à la norme” dans la commune de la Gombe. Objectif : rétablir l’ordre public, améliorer la salubrité et renforcer la discipline dans l’espace urbain de la capitale.   Déployée après une phase de sensibilisation, cette vaste campagne d’assainissement et de réorganisation vise à éradiquer l’occupation anarchique de l’espace public et à lutter contre les incivilités urbaines.   Parmi les mesures phares : – démolition de constructions illégales, kiosques et points de vente installés sur les emprises publiques ; – retrait des véhicules abandonnés et des déchets le long des routes ; – destruction d’habitations précaires en bordure des rivières ; – fermeture de marchés pirates et de garages clandestins ; – lutte contre le vagabondage et les nuisances sonores.   Soutenue par la Police nationale, la Brigade spéciale pour l’environnement et la Régie d’assainissement de Kinshasa (RASKIN), l’opération marque une volonté ferme de restaurer l’ordre dans la capitale.   « Toute personne qui enfreindra la loi sera sévèrement sanctionnée », a prévenu le gouverneur Bumba, qui affirme que la campagne s’étendra progressivement à toutes les communes de Kinshasa.   Folguy ISANGA

Europe : face au réchauffement climatique, les maladies transmises par les moustiques deviennent une « nouvelle normalité »

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) tire la sonnette d’alarme. Alors que les températures grimpent et que les saisons se réchauffent, l’Europe entre dans une ère marquée par la recrudescence des maladies transmises par les moustiques. Le chikungunya, le virus du Nil occidental ou encore la dengue ne sont plus des pathologies lointaines. Elles s’installent désormais durablement sur le Vieux Continent.   Dans un rapport publié ce mercredi 20 août, l’ECDC confirme une nette intensification des cas en 2025, avec des saisons de contamination « plus longues, plus intenses » et un nombre record de 27 cas de chikungunya, dont un premier cas autochtone en Alsace. Un événement jugé « exceptionnel à cette latitude », et qui illustre l’expansion du moustique vecteur *Aedes albopictus*, désormais présent dans 16 pays et 369 régions européennes – contre 114 il y a dix ans.   La situation est tout aussi préoccupante pour le virus du Nil occidental : entre janvier et août 2025, 335 cas de transmission locale ont été enregistrés dans huit pays européens, entraînant 19 décès, dont 274 cas en Italie.   Changement climatique et expansion silencieuse   La montée des températures, des hivers plus doux, des étés prolongés et des changements de pluviométrie ont profondément modifié l’écosystème européen, créant un terreau favorable à la prolifération des moustiques porteurs de virus. « À mesure que le panorama sanitaire évolue, davantage de personnes seront exposées à ces maladies », alerte Céline Gossner, responsable des maladies vectorielles à l’ECDC.   Prévention, l’arme première   Face à cette « nouvelle normalité », l’ECDC appelle à une riposte fondée sur la prévention : vêtements couvrants, répulsifs, moustiquaires et campagnes publiques d’information. L’agence plaide également pour un renforcement des systèmes de surveillance et une meilleure coordination des États européens face à une menace sanitaire désormais enracinée.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Rappatriement à Kinshasa de la dépouille mortelle d’Héritier Kabwiku, cadre du Fonds Forestier National victime d’une fusillade en Ituri

Trois semaines après l’attaque meurtrière qui a coûté la vie à Kabwiku Menayame Héritier, cadre du Fonds Forestier National (FFN), la dépouille de ce dernier a été rapatriée à Kinshasa ce mardi 19 août 2025. Le corps, arrivé de Kisangani, repose désormais à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.   Chef de bureau au recouvrement, Héritier Kabwiku était en mission officielle à Bunia, dans la province de l’Ituri, lorsqu’il a été pris pour cible dans une embuscade tendue par des hommes armés le 30 juillet dernier. L’attaque a fait trois morts, dont le défunt, et plusieurs blessés, parmi lesquels Jean Paul Ngiti Singoma, chef de bureau à la direction des finances du FFN. Le reste de la délégation a pu être évacué sain et sauf.   Dans un communiqué, la direction du FFN a exprimé ses condoléances à la famille du disparu et à l’ensemble de son personnel, saluant également l’implication des autorités provinciales et de la hiérarchie du Fonds dans le processus de rapatriement.   « Nous faisons confiance à la justice congolaise, les suspects sont déjà aux arrêts. Le FFN suit de près le déroulement de l’enquête », a déclaré Arnold Mbolekuni, chargé de communication de l’institution.     Elohim Mfinda

RDC – Médias : Héritier Lelo plaide pour un concours national de matricule afin de moraliser la profession journalistique

Face à la montée inquiétante de la désinformation en République démocratique du Congo, le journaliste d’investigation Héritier Lelo Mbenza, fondateur du média en ligne Yaelnews, appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour redorer le blason du journalisme congolais.     Dans une déclaration publique, le journaliste, surnommé « le Génie de la presse congolaise », interpelle le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, sur la nécessité d’organiser un concours national de matricule professionnel, destiné à encadrer et distinguer les véritables professionnels des médias.   Cette initiative viserait à lutter contre la prolifération des « madiats » — un terme local désignant les journalistes corrompus — dont les pratiques douteuses alimentent les fake news, le chantage médiatique et la manipulation de l’opinion publique.   « On parle de conférences contre la désinformation, mais tant que les journalistes n’auront pas de conditions sociales décentes, rien ne changera », affirme Héritier Lelo. Il propose ainsi un système de matricule renouvelable tous les deux ans, inspiré du secteur judiciaire, comme outil de régulation et de responsabilisation.   Selon lui, ce mécanisme permettrait non seulement d’identifier les journalistes accrédités, mais aussi de sanctionner efficacement les abus, jusqu’au retrait du matricule pour les récidivistes. « La communication est la racine de toute chose. Il est temps que la RDC organise le secteur pour éviter que la presse ne soit perçue comme un terrain d’aventure », insiste-t-il.   La rédaction

Lualaba : Christian Makabu, entre engagement social et plaidoyer pour une jeunesse autonome

En visite à Kolwezi le 17 août 2025, Christian Makabu a marqué les esprits par un geste empreint d’humanité : une descente à l’orphelinat Casa Maman Deborah pour venir en aide aux enfants privés de soutien familial. Portant des vivres et des denrées de première nécessité, il a partagé un moment chaleureux avec ces jeunes, dans un élan qu’il y a lieu de comparer à celui du Christ dans les Évangiles : « Laisser venir à moi les petits enfants… »   Ce geste symbolique n’est pas isolé. Christian Makabu, philanthrope et entrepreneur engagé, est aussi le président de l’ASBL Jeunesse Constructive du Congo (JCC), une structure citoyenne œuvrant pour la responsabilisation de la jeunesse congolaise. À travers sa conférence Empowered, organisée à deux reprises en 2025, il a rassemblé des centaines de jeunes autour de thématiques liées à l’auto-prise en charge, au leadership et à l’innovation locale.   Créée en 2011, la Fondation Christian Makabu renforce cette dynamique d’action sociale avec trois axes prioritaires : l’agriculture, l’éducation et l’entrepreneuriat. L’objectif est clair : identifier, former et accompagner des talents congolais dans leur quête d’autonomie économique et d’impact sociétal. Actuel secrétaire exécutif national en charge de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat, Makabu cumule aussi la direction générale de Make Holding, une société spécialisée dans la sécurité. Son parcours, à la croisée du social, de l’économique et du leadership civique, en fait une figure montante de l’engagement jeune au service du développement de la RDC.   Elohim Mfinda

RDC – Kinshasa accueille le 14ᵉ Congrès de l’AUA : la Première ministre Judith Suminwa réaffirme l’engagement du gouvernement

À quelques jours du 14ᵉ Congrès de l’Union des Architectes d’Afrique (AUA), prévu du 27 au 30 août 2025 à Kinshasa, la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, a réitéré le soutien plein et entier de son gouvernement à cet événement continental d’envergure.   Ce samedi 16 août, la cheffe du gouvernement a reçu en audience, dans son cabinet, une délégation conduite par le président du Bureau du Conseil de l’Ordre National des Architectes (ONA), Fiyou Ndondoboni, accompagné du président de l’AUA, Donatien Kasseyet, et de Claude Cherubala, président de l’une des commissions de l’AUA. La réunion s’est tenue en présence du ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Alexis Gisaro.     Au cœur des échanges : l’état d’avancement des préparatifs logistiques, techniques et diplomatiques de ce congrès, qui réunira à Kinshasa des architectes, urbanistes et décideurs venus de tout le continent autour du thème de la transformation urbaine durable en Afrique.   Judith Suminwa a salué le choix porté sur la RDC pour abriter cette 14ᵉ édition et a exprimé sa fierté de voir Kinshasa devenir, le temps de quelques jours, la capitale africaine de l’architecture. Elle a tenu à rassurer ses interlocuteurs quant à l’engagement ferme de son gouvernement à garantir le bon déroulement des assises, malgré un agenda étatique chargé. La Première ministre a également affirmé sa volonté d’y participer personnellement.   La rédaction

Kinshasa : 70 % du budget annuel déjà exécuté, priorité aux routes et à la sécurité

À mi-parcours de l’exercice budgétaire 2025, le gouvernement provincial de Kinshasa annonce avoir déjà exécuté 70 % de son budget annuel, estimé à 1,29 milliard de dollars américains. Une large part de ces fonds est dédiée aux infrastructures, en particulier aux travaux de réhabilitation routière.   L’information a été livrée ce mercredi 13 août à l’issue du Conseil des ministres provinciaux, qui s’est tenu à l’Hôtel de ville de Kinshasa. Le porte-parole de l’exécutif a précisé que les projets en cours incluent l’aménagement de la place de la gare de Kintambo, la construction d’un immeuble parking à la place Mapenza, ainsi que la modernisation des voiries dans les communes de Barumbu, Kinshasa et Kintambo.   Le bilan présenté au conseil fait état de 69 kilomètres de routes désormais asphaltées en béton armé, un chiffre salué par l’administration Bumba comme un jalon majeur dans l’amélioration de la mobilité urbaine.   Le gouverneur de la capitale, Daniel Bumba, a exhorté son équipe à maintenir une vigilance accrue dans le suivi des chantiers, mais également dans les secteurs sensibles de l’assainissement et de la sécurité. Il a notamment ordonné au ministre provincial de l’Intérieur de renforcer les dispositifs de collaboration entre la police de proximité et les communautés locales, face à la recrudescence du banditisme urbain.   Enfin, à l’approche de la rentrée scolaire, le Conseil a plaidé pour une coordination étroite entre les ministères sectoriels afin d’assurer un environnement sain et sécurisé dans les établissements scolaires de la capitale.   S. Tenplar Ngwadi