Lutte contre la faim: la RDC s’investit dans l’amélioration des produits agricoles

La République démocratique du Congo (RDC) s’est investie dans plusieurs projets dans le cadre de l’amélioration des productions agricoles pour lutter contre la faim et la pauvreté. L’annonce a été faite le jeudi par le ministre d’État en charge de l’Agriculture et la sécurité alimentaire, dans une interview avec l’ACP à Rome en Italie. « La RDC s’est investie sur plusieurs projets dans le cadre de l’amélioration des productions agricoles basées sur la semence, la technologie et des innovations en vue de créer des emplois aux jeunes et aux femmes dans le but de vaincre la faim et la pauvreté », a déclaré Grégoire Mutshail, ministre de l’agriculture, lors de la 44 eme session de la conférence de l’ Organisation des Nations -Unies pour l’ alimentation et l’agriculture (FAO). A en croire le ministre Mutshail l’amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des innovations figure parmi les quatre projets de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « C’est ainsi que la RDC mise sur ces projets dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable (…) », a dit Grégoire Mutshail ministre de l’Agriculture. Avant de poursuivre que : » Nous sommes venus participer à la 44ème session de la conférence de la FAO pour qu’ensemble nous puissions chercher à vaincre la faim et aller de l’avant. La République démocratique du Congo a donné sa contribution, celle d’améliorer la santé alimentaire et la nutrition », a-t-il fait remarquer. Par ailleurs le ministre Mutshail, a rappelé que La RDC est comptée parmi les pays qui vont bénéficier d’un appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « Je suis très content de voir que la FAO va contribuer avec un montant important pour appuyer l’état d’urgence, la résilience et aussi la production de semences. Il y a encore un projet +Main dans la main+ aligné par la FAO depuis mon arrivée. Il y a +le programme une culture, un pays+ où moi-même et le directeur de la FAO irons visiter le Vietnam pour voir ce que le Vietnam est en train de faire avec la culture du manioc. Nous allons industrialiser notre produit, qui est le manioc, c’est très important, dans le souci d’aider la population à lutter contre la faim et la pauvreté », avant de saluer leur mission dans le but d’ accompagner la vision de Chef de l’ Etat ,Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de remettre la RDC au niveau international. La 44 ème session de la conférence de la FAO organisée du 28 juin au 4 juillet axée sur le thème : impact des mesures économiques, financières et commerciales sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations » à Rome en Italie.

RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb vante les opportunités d’investissement agricole en Chine

Lors de la Conférence de Promotion des Investissements en République Démocratique du Congo, le Ministre d’État en charge de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a présenté les nombreux avantages d’investir dans son pays, porteur de promesses agricoles. L’événement, organisé par l’Ambassade de la RDC en Chine en collaboration avec plusieurs partenaires incluant Sinocan International Logistics et le China Africa Business Council, a rassemblé plus de 500 hommes d’affaires chinois de premier plan. La délégation congolaise, dirigée par Mutomb, a saisi cette occasion pour établir des relations commerciales fructueuses, en marge de la 4ème Conférence Économique et Commerciale Sino-Africaine. Dans son discours, après l’allocution d’ouverture de François Balumuene Nkuna, Ambassadeur de la RDC en Chine, le ministre a souligné l’ambition du gouvernement de Félix Tshisekedi : faire de la RDC le grenier agricole de l’Afrique. Pour y parvenir, il a évoqué le projet de « Revanche du Sol sur le Sous le Sol », un plan stratégique élaboré pour la période 2024-2028. Mutshail Mutomb a également mis en avant plusieurs initiatives clés, notamment le Programme de Transformation Agricole, qui vise à transformer le paysage agricole congolais. Il a encouragé les investisseurs chinois à s’engager dans ce programme, qui promet non seulement la création d’emplois, mais aussi une contribution significative à la sécurité alimentaire et au développement de chaînes de valeur durables. Il a également évoqué la récente adhésion de la RDC à l’initiative de la Route de la Soie et l’important protocole d’accord signé avec la République Populaire de Chine. Selon lui, ces développements ouvrent la voie à une collaboration agricole renforcée, exploitant les atouts congolais tels qu’une main-d’œuvre jeune et abondante. Pour conclure, le ministre a présenté les garanties offertes par son ministère, disposant d’un cadre juridique avantageux pour les investisseurs. Il a mentionné notamment l’exonération des machines, du matériel, des intrants et des outillages agricoles, en vertu du code agricole et du code des investissements congolais. Cette conférence a été une plateforme essentielle pour promouvoir la RDC comme destination privilégiée pour les investisseurs souhaitant s’engager dans le secteur agricole et contribuer au développement durable du pays.

RDC : Le Fonds Forestier National se mobilise au Kongo-Central pour dynamiser sa présence

Le Directeur Général du Fonds Forestier National (FFN), Assani Ongala Hassan, s’est rendu au Kongo-Central pour une mission de travail axée sur la sensibilisation et la redynamisation de la présence du FFN dans cette province stratégique. Dès son arrivée, il a rencontré les autorités locales, notamment le Ministre Provincial intérimaire de l’Environnement et le Vice-Gouverneur, afin de les informer sur les missions du FFN et solliciter leur soutien. L’objectif principal de cette mission est de scruter les réalités de l’antenne provinciale, de collecter des données financières et d’évaluer la situation de la caisse et de la banque. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une redynamisation globale du FFN, un établissement public à caractère technique et financier doté d’une autonomie de gestion. Présent dans 16 provinces, le FFN joue un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de protection et de développement forestier en RDC. Cette mission au Kongo-Central est la première mission officielle réalisée par un Directeur Général du FFN, soulignant l’importance accordée à la décentralisation et à la collaboration avec les provinces.

RDC-Chine : Pékin et Kinshasa signent des accords de coopération agricole pour faire de la RDC le “grenier de l’Afrique”

Le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, est actuellement en Chine pour une visite de travail, coïncidant avec la 4ème Exposition Économique et Commerciale Chine-Afrique (CAETE) qui se déroule à Changsha, dans la province du Hunan. Cette visite a été marquée par la signature d’un Mémorandum d’entente sur la Coopération Agricole entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Avant son arrivée à Changsha, le ministre Mutomb a fait escale à Pékin pour concrétiser une ambition partagée par les Présidents congolais et chinois, exprimée lors de leur rencontre bilatérale en septembre 2024. L’objectif est de « voir leurs deux nations coopérer dans le secteur agricole afin de permettre à la RDC de devenir le vrai grenier de l’Afrique en se servant de l’expérience de 5000 ans de civilisation agricole du pays de Mao Zedong ». Cet accord “renforce donc la coopération agricole souhaitée par les deux Chefs d’États” et vise à rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays, qui s’élèvent à 100 millions de dollars américains par an mais sont actuellement “plus dans le sens vers le plus grand pays de l’Afrique centrale”. Le Président Félix Tshisekedi a donc mandaté le ministre Grégoire Mutomb pour “changer la donne” en signant cet accord, afin de permettre à la RDC d’”exporter vers la Chine, d’intensifier la recherche des entreprises agricoles chinoises desireuses de s’y installer et surtout de permettre les transfers téchnologiques afin de booster la transformation des produits agricoles et le commerce”. Le Vice-Ministre Chinois de l’Agriculture, lors de la signature de l’accord, a souligné la “disponibilité de son pays de voir sur la table de deux pays des produits agricoles congolais” et a promis des “échanges scientifiques pour permettre un accroissement de la qualité de la recherche agricole, socle du développement d’une agricullture résiliente”. Les discussions ont porté sur des domaines clés tels que “la production des semences, la mécanisation agricole, l’irrigation et la production des engrais”. Cet accord marque une étape importante dans la volonté de la RDC de développer son potentiel agricole et de renforcer sa sécurité alimentaire grâce à la coopération sino-congolaise.

RDC – Agriculture : Teddy Kolly plaide pour une structuration urgente des filières agro-industrielles

Dans le contexte du Nord-Kivu, les producteurs et intermédiaires du cacao privilégient de plus en plus des circuits informels vers l’Ouganda pour écouler leurs produits, au détriment des filières formelles congolaises. Face à ce défi, Teddy Kolly, fondateur du Grand Salon de l’Agrobusiness et du Digital (GSAD), souligne l’impérieuse nécessité de structurer et sécuriser les filières agro-industrielles afin d’optimiser la commercialisation et d’assurer une gestion efficiente des ressources agricoles. Dans une publication sur LinkedIn, il présente le GSAD comme une plateforme stratégique destinée à analyser, accompagner les investissements et favoriser un développement durable du secteur agro-industriel en RDC. La 4ᵉ édition du Grand Salon de l’Agrobusiness et du Digital se tiendra du 20 au 22 août 2025 à Lubumbashi (Haut-Katanga). Elle réunira acteurs publics et privés autour d’une table ronde sur la régulation des filières et la transformation de l’agriculture en moteur clé de création de richesse et d’emplois. Cet événement ambitionne de canaliser les efforts nationaux vers une croissance inclusive et durable du secteur agricole congolais.

RDC : Le Ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb appelle les femmes entrepreneures à s’organiser pour dynamiser le secteur agricole

Le Ministre d’État en charge de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a marqué les esprits lors du premier sommet des femmes entrepreneurs de la République Démocratique du Congo (RDC) en appelant à une mobilisation collective pour le développement économique du pays.  Dans son discours, M. Mutomb a exhorté les participantes à se constituer en coopératives afin de bénéficier de l’accompagnement du gouvernement congolais. “Je vous demande de vous constituer en coopérative pour que le gouvernement congolais vous accompagne à travers le ministère de l’agriculture et sécurité alimentaire que le Chef de l’Etat m’a confié afin de répondre aux attentes du peuple”, a-t-il déclaré, soulignant l’importance de l’union et de la solidarité dans le secteur entrepreneurial féminin. Le ministre a également rassuré les femmes présentes sur les efforts déployés par son ministère sous la coordination de la Première Ministre pour réaliser la “revanche du sol sur le sous-sol”. Cette initiative vise à garantir l’autosuffisance alimentaire en RDC, un enjeu crucial pour le développement économique et social du pays. Au cours de cet événement, organisé sous l’égide de Madame Miriam Sefu, présidente du réseau des femmes entrepreneures et sociales du Congo, un diplôme de mérite a été remis à Grégoire Mutshail Mutomb. Ce geste symbolique reconnaît son engagement exceptionnel et son leadership en faveur du développement du secteur agricole féminin en RDC. Cette journée s’inscrit dans une mission plus large visant à renforcer les capacités des femmes à travers divers axes, notamment l’éducation financière, l’entrepreneuriat féminin, la micro-finance, ainsi que la sensibilisation aux violences faites aux femmes. Le réseau des femmes entrepreneures met également un accent particulier sur la promotion de l’agriculture par l’accès aux marchés publics, une démarche essentielle pour garantir la viabilité économique des initiatives féminines. Le sommet a ainsi constitué une plateforme d’échanges et de partage d’expériences, permettant aux participantes de mieux comprendre les enjeux et les opportunités qui se présentent à elles dans le paysage entrepreneurial congolais. L’événement a été salué comme une étape décisive pour l’émancipation des femmes dans le secteur économique et agricole, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour les femmes entrepreneures en RDC. En conclusion, le Ministre d’Etat Grégoire Mutshail Mutomb a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives féminines, convaincu que le développement durable de la RDC passe inéluctablement par l’inclusion et l’autonomisation des femmes dans tous les secteurs d’activité.

RDC : Cédric Bakambu nommé ambassadeur de bonne volonté pour l’agriculture et la sécurité alimentaire

Le célèbre international congolais Cédric Bakambu a été officiellement nommé ambassadeur de bonne volonté pour l’agriculture et la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo. La cérémonie de désignation s’est tenue ce samedi 22 mars au Hilton Hôtel, en présence de plusieurs personnalités du monde sportif et politique. L’arrêté de nomination a été signé par le ministre de l’Agriculture, Grégoire Mutshail Mutomb, qui a souligné l’importance de cette initiative dans le contexte actuel de crise alimentaire. Le ministre a exprimé son souhait que Bakambu, fort de sa notoriété internationale, puisse sensibiliser ses compatriotes à l’importance de l’agriculture et les inciter à retourner aux champs pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Bakambu, qui évolue actuellement dans Bêtis en Espagne, a exprimé sa gratitude pour cette nomination et a promis de mettre tout en œuvre pour contribuer à la sensibilisation autour des enjeux agricoles.

Agriculture en RDC : Les jeunes, piliers de l’émergence agricole

La jeunesse est le moteur du développement d’un pays. Investir dans sa formation et son autonomie est essentiel pour bâtir un avenir prometteur. Dans cette optique, le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, à travers le Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes dans l’Agriculture et l’Agro-business (PEJAB), a organisé un atelier pour valider son plan stratégique PTBA 2025, visant à soutenir financièrement les initiatives agricoles des jeunes Congolais. Le PEJAB cible les jeunes âgés de 18 à 40 ans pour les hommes et de 18 à 35 ans pour les femmes, en se concentrant sur leurs projets agricoles. Selon Bob Mabungu, coordonnateur par intérim du PEJAB, des fonds sont déjà disponibles et une base de données recense les jeunes ayant des plans d’affaires prêts à être financés. « Nous espérons financer un premier échantillon de jeunes dans trois mois », a-t-il déclaré. Pour mettre en œuvre ce projet, le PEJAB collabore avec des institutions de microfinance agréées par la Banque Centrale du Congo. Ces institutions recevront les fonds dans les quinze jours suivant la signature des contrats, permettant ainsi un démarrage rapide des financements. Les critères pour bénéficier de ce programme incluent la possession d’un diplôme universitaire et un plan d’affaires solide. L’objectif est de créer des entreprises qui contribueront à réduire le chômage en offrant des opportunités d’emploi aux jeunes. Le soutien se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2025, avec la création d’une institution pérenne destinée à financer de nouveaux projets après l’achèvement du PEJAB. Le financement peut atteindre jusqu’à 80 000 dollars pour les jeunes ayant un historique bancaire. Pour ceux qui n’en ont pas, des ateliers de formation seront organisés pour les préparer à intégrer le programme. Le PEJAB prévoit également d’allouer des terres agricoles aux jeunes sans propriété, en finançant les coûts initiaux tels que le labour. Victor Mobula, représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, a souligné l’importance de former et d’encadrer ces jeunes afin de dynamiser le secteur agricole. Il a rappelé que le pays doit réduire sa dépendance aux importations alimentaires et augmenter la production locale. En somme, le PEJAB représente une initiative prometteuse pour mobiliser la jeunesse congolaise autour de l’agriculture, un secteur clé pour l’avenir économique de la République Démocratique du Congo.

RDC : Cédric Bakambu plaide pour une révolution agricole en faveur de l’avenir du Pays

Dans un message passionné publié sur X, le célèbre footballeur congolais Cédric Bakambu a exprimé sa profonde conviction quant au potentiel inexploité de l’agriculture en République Démocratique du Congo (RDC). « En tant que fils du Congo, je crois en la puissance de notre terre. L’agriculture est une révolution silencieuse capable de transformer des vies, de créer des emplois et d’assurer notre souveraineté alimentaire », a-t-il déclaré. Ayant brillé sur les terrains de football européens, Bakambu met désormais sa notoriété au service d’une cause essentielle : sensibiliser le public à l’importance de l’agriculture pour le développement économique et social du pays. Dans une nation regorgeant de ressources naturelles mais confrontée à d’importants défis économiques, l’ancien attaquant de Villarreal et de l’équipe nationale congolaise appelle à un changement de paradigme. Pour lui, soutenir l’agriculture ne se limite pas à accroître la production alimentaire. « C’est aussi une question de dignité et d’autonomie. Nous avons les moyens de nourrir notre population et même d’exporter », a-t-il souligné. Par cette prise de position, Cédric Bakambu espère inspirer une mobilisation en faveur du développement agricole, moteur potentiel de prospérité et de stabilité pour la RDC.

Environnement : Greenpeace Afrique en réunion annuelle de planification du mouvement pour la justice climatique en RDC

Greenpeace Afrique a organisé un atelier annuel de planification de deux jours, du 17 au 18 mars 2025, à Kinshasa. Cet événement a été un moment d’échanges et de réflexion, axé sur la revue et l’évaluation du mouvement pour la justice climatique, un an après son lancement en République Démocratique du Congo. L’atelier a été marqué par des exposés sur divers sujets pertinents liés à l’environnement en RDC, suivis de discussions sur les pistes de solutions et stratégies à adopter, ainsi que le partage d’expériences sur les approches efficaces de plaidoyer. Cette initiative avait pour objectif général de faciliter l’alignement des principales parties prenantes, de fournir un cadre d’action stratégique et de définir des objectifs précis à atteindre grâce à un dialogue collaboratif et à des efforts concertés. En s’attaquant à ces objectifs, les participants ont renforcé leur engagement commun en faveur de la justice climatique, de la durabilité régionale et d’une action environnementale percutante. Plus précisément, les discussions ont porté sur : – Le renforcement des contacts et l’exploration des collaborations possibles au sein du mouvement pour la justice climatique. – La mise en place d’une équipe dirigeante du MJC pour permettre aux membres de mieux s’approprier le mouvement. – L’identification de deux à trois grandes activités à mettre en œuvre ensemble en 2025. – L’organisation d’une pré-COP 30 en ligne. – L’élaboration d’une stratégie de plaidoyer pour l’instauration d’une Journée régionale du Bassin du Congo. – Les actions stratégiques de plaidoyer en lien avec le projet du corridor vert Kivu-Kinshasa en RDC. « L’objectif de cette activité est de redynamiser le mouvement pour la justice climatique. Nous faisons face à de nombreux défis en matière de gestion et de protection des forêts. Pour fédérer tous les acteurs au sein de la plateforme, nous avons jugé essentiel de mutualiser nos efforts avec les ONG rurales afin de dégager des actions prioritaires. Ces actions devront être menées conjointement, que ce soit dans le cadre des réformes judiciaires, du plaidoyer ou de la gestion du bassin du Congo en général », a déclaré Georges Milumbu, coordonnateur de Greenpeace Afrique. Et d’ajouter : « Nous menons nos campagnes de sensibilisation et, au-delà de cela, nous devons renforcer notre plaidoyer pour établir un partenariat plus efficace avec l’État. La société civile ne doit pas se limiter à un rôle de contestation ; elle doit aussi mener des enquêtes et transmettre à l’État des informations claires et vérifiables ». Face à l’urgence croissante du changement climatique et de la dégradation de l’environnement, diverses parties prenantes: gouvernements, organisations de la société civile et réseaux régionaux; sont appelées à collaborer pour assurer la justice climatique et la durabilité. Le Bassin du Congo, qui joue un rôle essentiel dans la biodiversité mondiale et la séquestration du carbone, est au cœur de ces discussions. Il devient impératif de coordonner les efforts dans la région pour protéger à la fois ses ressources naturelles et les communautés qui en dépendent. À noter que Greenpeace Afrique est une structure d’une organisation à but non lucratif qui milite activement pour la lutte contre le changement climatique en Afrique.