TICAD9 : Judith Suminwa plaide auprès du PNUD pour relancer le Programme de développement des 145 territoires

En marge de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), la Première ministre congolaise, Judith Suminwa, a rencontré ce jeudi 21 août à Yokohama Mme Ahunna Eziakonwa Onochie, administratrice adjointe du PNUD et directrice du bureau régional pour l’Afrique.   Au centre de leur échange : la relance du *Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T)*, projet phare initié par Kinshasa pour renforcer l’intégration territoriale et améliorer les conditions de vie dans les zones rurales. La cheffe du gouvernement a insisté sur l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de ce programme, présenté comme un levier essentiel pour la cohésion nationale et la stabilité.   En retour, le PNUD a salué les efforts du gouvernement congolais, notamment son engagement dans les processus de paix, à l’instar de la signature récente de l’accord de Washington avec le Rwanda.   Cette rencontre témoigne de la volonté conjointe du PNUD et de la RDC de raffermir leur coopération stratégique pour faire du développement local un moteur de paix et de prospérité durable.   Ali Biayi

TICAD9 : Kinshasa et Abidjan s’allient pour une coopération renforcée dans l’agriculture, l’énergie et l’environnement

En marge de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), la Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, s’est entretenue ce jeudi 21 août à Yokohama avec son homologue ivoirien, Robert Beugré Mambé.   Au cœur de cet échange bilatéral : le renforcement de la coopération entre la RDC et la Côte d’Ivoire, notamment dans les secteurs stratégiques de l’agriculture, de l’environnement et de l’énergie. Les deux chefs de gouvernement ont exprimé une volonté commune d’accélérer les synergies Sud-Sud en réponse aux défis sociaux et économiques auxquels leurs pays sont confrontés.   Judith Suminwa a également évoqué la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la RDC, marquée par l’agression de l’armée rwandaise et les violences armées à répétition. La Côte d’Ivoire, pour sa part, a réaffirmé son soutien aux efforts de paix et de stabilité, essentiels pour assurer le développement durable du continent africain.   Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique diplomatique constructive visant à renforcer l’intégration régionale et à stimuler les partenariats africains dans un contexte mondial en mutation.   Ali Biayi

Sécurité : La RDC et la Chine renforcent leur partenariat à l’approche du Forum de Lianyungang

À quelques semaines du Forum de coopération internationale sur la sécurité publique, prévu du 16 au 18 septembre à Lianyungang, en Chine, les relations sécuritaires entre Kinshasa et Pékin s’intensifient. Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, a reçu mercredi l’ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, pour discuter des préparatifs de cette importante rencontre.   Selon un communiqué officiel du ministère, cet échange s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale en matière de sécurité publique. Placé sous le thème « Construction conjointe de la sécurité publique mondiale : action unie pour faire face aux menaces diverses », le forum réunira plusieurs pays autour des enjeux sécuritaires communs, dans un contexte mondial marqué par des défis croissants.   En marge de cette rencontre, Jacquemain Shabani s’entretiendra en tête-à-tête avec son homologue chinois, Wang Xiaohong, ministre de la Sécurité publique. Cette entrevue bilatérale aura pour objectif de consolider la collaboration stratégique entre la RDC et la Chine dans la lutte contre l’insécurité, la criminalité transnationale et les nouvelles menaces hybrides.   Au-delà des questions de sécurité, cette initiative vise également à favoriser un climat propice aux investissements chinois en RDC, notamment dans les secteurs minier, industriel et infrastructurel, où la Chine joue un rôle économique majeur.   S. Tenplar Ngwadi

RDC : Washington hausse le ton après les atrocités dans l’Est et appelle à une réunion d’urgence à l’ONU

Face à l’escalade des violences contre les civils dans l’est de la République démocratique du Congo, les États-Unis ont exprimé une vive préoccupation ce mercredi 20 août. Dans une déclaration ferme publiée sur le compte officiel du Bureau Afrique du département d’État américain (X/Twitter), Washington appelle à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies pour examiner les exactions commises, notamment par les rebelles du M23.   « Les violences visant les civils dans l’Est de la RDC sont inacceptables, et nous exhortons toutes les parties à respecter le cessez-le-feu promis dans la Déclaration de principes signée à Doha entre la RDC et le M23 », peut-on lire dans la publication.   Le message américain souligne que ces violations, au-delà de menacer les avancées diplomatiques, prolongent la souffrance de populations déjà meurtries par des décennies de conflits armés. Washington insiste sur la nécessité d’assurer la *responsabilité pénale des auteurs de crimes* et promet de continuer à œuvrer pour que « ceux qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en subissent les conséquences ».   Cette prise de position intervient alors que les révélations de plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont récemment mis en lumière de graves exactions contre les civils, impliquant le M23 mais aussi d’autres groupes armés et des milices locales, dans un contexte où le cessez-le-feu convenu à Doha est régulièrement violé.   S. Tenplar Ngwadi

TICAD9 : Judith Suminwa et João Lourenço plaident pour une action concertée en faveur de la paix dans les Grands Lacs

En marge de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), la Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa, a été reçue ce mercredi 20 août par le président angolais João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine.   Selon la Primature, les échanges entre les deux dirigeants ont porté essentiellement sur la situation sécuritaire préoccupante dans la région des Grands Lacs. Les deux parties ont souligné l’urgence d’une réponse régionale coordonnée pour soutenir les processus de paix en cours, en particulier dans l’Est de la RDC.   Sur le plan bilatéral, la cheffe du gouvernement congolais a salué les efforts conjoints de Kinshasa et Luanda, en insistant sur le rôle stratégique de l’Angola dans la stabilité régionale. Elle a également mis en avant les avancées de la coopération économique entre les deux pays, notamment dans le secteur des hydrocarbures.   À cette occasion, le président João Lourenço a officiellement invité son homologue Félix Tshisekedi à l’inauguration prochaine de la raffinerie de Kabinda, symbole d’une coopération économique renforcée.   Cette rencontre diplomatique marque un nouveau pas dans la consolidation des relations entre la RDC et l’Angola, et reflète leur volonté commune de faire de la paix et du développement des piliers durables pour la région.   Ali Biayi

RDC-Belgique : Maxime Prévot plaide pour un engagement renforcé autour des processus de paix de Washington et Doha

En visite officielle à Kinshasa, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique, Maxime Prévot, a été reçu ce mardi 19 août 2025 par le Bureau de l’Assemblée nationale congolaise, après un entretien préalable avec le président Félix Antoine Tshisekedi.   Au cœur des discussions : la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la RDC et l’accompagnement des processus de paix en cours, notamment ceux engagés dans les cadres diplomatiques de Washington et Doha. Le chef de la diplomatie belge a réaffirmé le soutien « indéfectible » de Bruxelles à ces démarches multilatérales, saluant les efforts du gouvernement congolais pour y parvenir.   « L’objectif de ma visite est clair : éviter que ces initiatives ne rejoignent la longue liste des accords sans lendemain », a déclaré Maxime Prévot, appelant les institutions congolaises à jouer un rôle moteur dans leur concrétisation. Il a notamment exhorté le Parlement à s’impliquer davantage dans l’élaboration de réformes législatives stratégiques, en matière de sécurité, de gouvernance et de développement.   Le diplomate a également assuré que la Belgique se tient prête à fournir un appui technique aux réformes structurelles en cours, et à renforcer la coopération parlementaire. Il a en outre souligné que son gouvernement mène un plaidoyer actif pour que la situation humanitaire et sécuritaire en RDC reste au centre de l’agenda diplomatique européen.   Par ailleurs, Maxime Prévot a exprimé son inquiétude face à la crise humanitaire persistante et aux violations massives des droits humains dans les zones sous occupation, au moment où les regards des Congolais et de la communauté internationale convergent vers les processus de Washington et de Doha. Il a exhorté les autorités congolaises à instaurer un climat de confiance, notamment en assainissant l’environnement des affaires, condition essentielle pour favoriser le retour des investisseurs et la relance économique dans les zones touchées.   En réponse, le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a salué le soutien constant de la Belgique, partenaire historique de la RDC, aux efforts de paix en cours. Il a mis en avant le rôle proactif du Parlement congolais dans l’accompagnement de ces processus, à travers une diplomatie parlementaire engagée. Celle-ci vise à sensibiliser les parlements du monde entier sur l’urgence d’un soutien accru à la stabilité de la RDC.   Vital Kamerhe a également évoqué les démarches de plaidoyer déjà entreprises auprès de l’Union interparlementaire, de l’Union européenne, de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ainsi que de l’Union parlementaire africaine. Il a réitéré l’engagement de l’Assemblée nationale à accompagner toutes les initiatives du gouvernement visant à restaurer la paix, l’unité nationale et la sécurité sur l’ensemble du territoire.   Cette convergence de vues entre Kinshasa et Bruxelles ouvre la voie à une coopération parlementaire renforcée, en soutien aux efforts diplomatiques et humanitaires en cours dans la région des Grands Lacs.   La rédaction

RDC – Belgique : Maxime Prévot chez Félix Tshisekedi pour remettre la crise congolaise au cœur de l’agenda européen

En tournée diplomatique et humanitaire en Afrique centrale et orientale, le vice-Premier ministre belge, Maxime Prévot, a été reçu ce mardi 19 août 2025 par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa. Un échange dense de près de deux heures, marqué par une convergence de vues sur la gravité de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.   Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prévot a exprimé, avec gravité, la volonté de la Belgique de replacer la crise congolaise au centre des préoccupations européennes. « La Belgique reste extrêmement préoccupée par les atrocités qui se déroulent dans l’Est du Congo. Nous avons salué, comme il se doit, les efforts réalisés par Washington et Doha pour pouvoir esquisser les pourtours d’une paix potentielle dont la population a urgemment besoin », a-t-il déclaré.   Le diplomate belge a salué les efforts diplomatiques entrepris par Washington et Doha, mais s’est montré lucide sur le décalage persistant entre les engagements politiques et la réalité du terrain. « Le mois qui s’est écoulé depuis la signature est probablement l’un des plus meurtriers. Il y a encore trop de violences, trop de viols, trop de tueries », a-t-il déploré.     Plus inquiétant encore, Maxime Prévot a pointé du doigt l’ancrage territorial du M23, qu’il accuse de « se comporter comme un État parallèle » : justice, administration, pouvoir coutumier, tout serait en train d’être systématiquement remplacé dans les zones sous contrôle rebelle. « Ce n’est pas acceptable », a-t-il martelé.   Le ministre Maxime Prévot a réaffirmé la volonté de la Belgique de jouer un rôle actif, tant sur le plan diplomatique qu’humanitaire, dans la recherche d’une solution durable à la crise qui sévit dans l’Est de la RDC. À ses yeux, l’inaction ou l’indifférence ne sont plus une option, au regard des souffrances infligées aux populations civiles.   « Il est de notre responsabilité collective de ne pas détourner le regard. Il faut accompagner les initiatives existantes, mais aussi rappeler que sans engagement sincère de toutes les parties concernées, aucune paix ne sera viable », a-t-il ajouté, appelant à une mobilisation conjointe des partenaires européens autour de cette urgence humanitaire et sécuritaire.   En parallèle à ses échanges avec les autorités congolaises, Maxime Prévot s’est entretenu avec plusieurs acteurs humanitaires et représentants de la société civile congolaise, afin de mieux cerner les besoins immédiats sur le terrain et renforcer les mécanismes de soutien international.   Son passage en RDC illustre donc la volonté belge de maintenir une diplomatie active dans la région des Grands Lacs, en phase avec les principes de solidarité, de justice internationale et de respect des droits humains.   S. Tenplar Ngwadi

Nomination controversée à Goma : Nairobi tente d’apaiser Kinshasa

Après l’annonce par le président kényan William Ruto de la nomination d’un consul général à Goma, la réaction de Kinshasa n’a pas tardé. La décision, rendue publique le 15 août 2025, a provoqué une vive inquiétude au sein du gouvernement congolais, en raison du contexte hautement sensible dans l’est de la RDC, où la ville de Goma demeure sous la menace persistante des rebelles du M23 et de l’AFC.   Face à la controverse, Nairobi a publié, le 18 août, un communiqué destiné à clarifier sa position. Le gouvernement kényan y précise que la nomination présidentielle ne constitue pas une prise de fonctions immédiate et reste soumise aux règles diplomatiques internationales, notamment la délivrance d’un agrément par le pays hôte, suivie d’un exequatur officiel.   La diplomatie kényane rappelle également que la liste des diplomates nommés a été soumise à l’approbation de l’Assemblée nationale, dans le respect des lois en vigueur sur les nominations publiques. Nairobi insiste ainsi sur le caractère « transparent et constitutionnel » de la procédure, tout en soulignant qu’aucun représentant ne peut exercer sans l’accord formel de Kinshasa.   Cet épisode met en lumière les tensions latentes entre la RDC et certains États d’Afrique de l’Est, dans un climat régional déjà fragilisé par les accusations de complicité entre des puissances voisines et les groupes armés opérant dans l’est congolais.   Pour l’heure, le dossier reste suspendu à la réponse diplomatique de Kinshasa, alors que les appels à la retenue et au respect mutuel se multiplient au sein de la communauté internationale.   La rédaction

TICAD 9 – Japon : Judith Suminwa en mission à Yokohama pour relancer le partenariat stratégique RDC–Japon

La Première ministre congolaise Judith Suminwa Tuluka conduit la délégation de la République démocratique du Congo à la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), qui se déroule du 20 au 22 août 2025 à Yokohama.   Placée sous le thème « Co-créer un avenir radieux ensemble avec l’Afrique », cette rencontre diplomatique de haut niveau, pilotée par le gouvernement japonais en partenariat avec l’Union africaine, les Nations unies, le PNUD et la Banque mondiale, vise à renforcer la coopération Afrique–Japon à travers des engagements concrets autour du développement durable.   Judith Suminwa, première femme à occuper le poste de cheffe du gouvernement en RDC, profitera de cette plateforme pour tenir plusieurs rencontres bilatérales avec des dirigeants japonais, des chefs d’entreprise et des partenaires multilatéraux, avec pour objectif de mobiliser des investissements dans les infrastructures, l’énergie, les mines, les technologies vertes et l’innovation.   Nathan Kumba

RDC – Processus de Doha : Kinshasa réaffirme son engagement pour la paix sous la facilitation du Qatar

Alors que les discussions entre les représentants du Gouvernement de la République Démocratique du Congo et ceux du mouvement armé M23/AFC s’apprêtent à reprendre à Doha, sous l’égide du Qatar, Kinshasa a réaffirmé son engagement total envers le processus de paix en cours.   Dans un communiqué officiel du ministère de la Communication et Médias, le Gouvernement congolais rappelle son attachement à la déclaration de principes signée le 19 juillet 2025 dans la capitale qatarie. Cet accord cadre marque une étape majeure dans la relance du dialogue, avec pour objectif ultime la cessation définitive des hostilités dans la région du Kivu, meurtrie depuis plus d’une décennie.   Le Gouvernement insiste sur sa volonté inébranlable de garantir la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, tout en soulageant les souffrances des populations affectées par les violences récurrentes dans l’Est. Kinshasa aborde ces pourparlers avec la ferme intention de trouver une solution politique globale, durable et conforme aux exigences de paix, de justice et de sécurité.   L’exécutif congolais a tenu à exprimer sa profonde reconnaissance à l’État du Qatar, saluant une médiation qualifiée de « discrète mais efficace », devenue un pilier essentiel dans la poursuite des efforts diplomatiques.   S. Tenplar Ngwadi