Le Musée National de la RDC a accueilli le lancement officiel de la toute première édition de la Semaine de l’Étudiant, un événement majeur placé sous le signe de l’innovation, de l’engagement et de la réflexion sur l’avenir des jeunes Congolais. Marraine de cette édition inaugurale, Tina Salama, porte-parole du Président de la République, a exprimé sa fierté et son engagement à travers une déclaration publiée sur son compte X : « Un honneur d’être la marraine de la 1ère édition de la Semaine de l’Étudiant. Monde académique et vie professionnelle : deux univers interconnectés », a-t-elle affirmé, soulignant l’urgence de bâtir des ponts solides entre la formation universitaire et les réalités du marché de l’emploi. Tina Salama a également salué les efforts du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour dynamiser l’entrepreneuriat des jeunes, notamment à travers la création de structures d’appui à l’écosystème entrepreneurial, un pilier essentiel de sa politique en faveur de l’émergence d’une jeunesse active, responsable et actrice du développement national. Cette Semaine de l’Étudiant, organisée par TBC Academia, vise à valoriser le rôle stratégique des étudiants dans la construction du Congo de demain. Conférences, ateliers pratiques, expositions de projets et panels sur le leadership et l’innovation rythmeront cette série d’activités. À travers cette initiative, le gouvernement réaffirme son ambition de faire de la jeunesse congolaise un moteur de changement et un levier du progrès socio-économique du pays. S. Tenplar Ngwadi
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RDC : Le Ministre d’État Grégoire Mutshail trace ses priorités pour relancer le développement rural
Fraîchement nommé à la tête du ministère du Développement rural, le Ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb a entamé ses fonctions par une première réunion stratégique avec les cadres de son administration. Ce lundi 18 août 2025, à Kinshasa, il a rencontré le Secrétaire général et les directeurs des différentes directions pour une séance de prise de contact et de cadrage opérationnel. Lors de cette réunion, les responsables ont présenté au ministre l’organisation interne du ministère, les projets en cours ainsi que les défis structurels freinant l’efficacité de leurs missions. Parmi les principaux obstacles évoqués : le manque de financement, l’insuffisance des infrastructures et les difficultés de coordination entre directions. Face à ces constats, le Ministre d’État a défini trois axes prioritaires pour impulser une dynamique nouvelle : renforcer l’administration et le financement des projets, accompagner de manière concrète les populations rurales et accélérer la construction d’infrastructures de base dans les zones enclavées. « Le développement rural ne peut se faire sans une administration forte, une action coordonnée et une approche de proximité avec nos populations », a insisté Grégoire Mutshail, appelant à une meilleure synergie entre directions et à une exécution rigoureuse de l’action gouvernementale. Il a également encouragé une stratégie de regroupement des directions aux objectifs communs, afin de faciliter la mise en œuvre des projets multisectoriels et éviter la dispersion des efforts. La rédaction
Jeunesse – RDC : Grâce Emie Kutino relance le Conseil national de la jeunesse avec une assemblée générale élective
Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de la RDC s’apprête à vivre un tournant décisif. La ministre de la Jeunesse, Grâce Emie Kutino, a annoncé la tenue prochaine de l’Assemblée Générale Électorale et Élective de cette structure nationale, en vue du renouvellement de ses instances dirigeantes. L’annonce a été faite le week-end dernier, lors d’une série d’audiences accordées aux chefs de division provinciaux du ministère et aux présidents des conseils provinciaux du CNJ venus lui présenter leurs civilités à Kinshasa. Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux des attentes de la jeunesse et de réaffirmer l’engagement du ministère en faveur de leur inclusion dans les mécanismes de gouvernance. Dans une atmosphère constructive, la ministre a souligné l’importance de cette échéance qui vise à renforcer la légitimité, la représentativité provinciale et le leadership du CNJ. Elle a rappelé que la jeunesse doit être outillée pour affronter les défis contemporains liés à l’emploi, à l’entrepreneuriat, à l’engagement citoyen et à la participation politique. « Nous voulons doter le CNJ d’un leadership dynamique, à l’image de la jeunesse congolaise », a affirmé Grâce Emie Kutino, en appelant à une large mobilisation autour du processus. L’initiative s’inscrit dans la vision gouvernementale de faire de la jeunesse un acteur central du développement national, et marque une volonté politique claire de redynamiser les structures de représentation des jeunes à travers tout le pays. Folguy Isanga
RDC – Décentralisation : Olivier Katuala plaide pour un transfert direct des ressources aux territoires
Alors que la mise en œuvre effective de la décentralisation en République démocratique du Congo reste entravée par un manque criant de financement, le député national Olivier Katuala, membre actif du Réseau des Jeunes Parlementaires (RJP), propose une réforme audacieuse pour relancer la gouvernance locale. Dans une tribune récente, le député s’alarme de la situation des Entités Territoriales Décentralisées (ETD), où les conseillers municipaux élus depuis plus d’un an demeurent sans rémunération ni moyens d’action. À quelques mois des élections des bourgmestres et maires (prévues les 9 octobre et 22 novembre 2025), la crainte d’un blocage similaire plane déjà. Pour y remédier, Katuala annonce, avec un collectif de parlementaires, le dépôt imminent d’une proposition de loi visant à transférer directement aux ETD trois taxes provinciales clés : l’impôt sur les revenus locatifs, l’impôt foncier et la patente du petit commerce. Objectif : garantir une fiscalité de proximité et assurer un financement stable des administrations locales. « Il ne s’agit pas d’idéologie, mais d’efficacité », soutient-il, rappelant que l’ordonnance-loi n°18/004 prévoit déjà une rétrocession de 40 % des recettes provinciales aux ETD, restée largement lettre morte. Cette initiative vise à autonomiser les villes et communes, à améliorer les services publics et à répondre aux attentes des citoyens. Un appel à l’action clair dans un contexte où la décentralisation peine à sortir du cadre légal pour devenir réalité sur le terrain. La rédaction
RDC : Convoqué par le ministre de l’Intérieur, le secrétaire général d’Ensemble pour la République au cœur des tensions politiques
Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, est convoqué ce lundi 18 août 2025 à 17h00 par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, pour une séance de travail au ministère de l’Intérieur à Kinshasa. La lettre, estampillée « URGENT », ne précise pas l’ordre du jour de la rencontre. Cette convocation intervient quelques jours après le conclave stratégique du parti Ensemble pour la République, tenu en Belgique, qui a réuni des figures majeures de l’opposition autour de Moïse Katumbi. Ce contexte suscite des interrogations sur la finalité réelle de cette rencontre. Est-ce une simple réunion d’échanges institutionnels ou un avertissement politique voilé à un parti qui renforce ses positions à l’approche des échéances électorales ? Dieudonné Bolengetenge, ancien ministre des Affaires foncières et député national, est une figure influente de l’opposition congolaise. Il a été nommé secrétaire général d’Ensemble pour la République en avril 2021, succédant à Pierre Lumbi Okongo. Jacquemain Shabani Lukoo, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur depuis juin 2024, est un cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Originaire du Nord-Kivu, il est également président de la Commission électorale permanente de l’UDPS. L’opinion reste suspendue aux suites de cette entrevue, dans un climat politique de plus en plus tendu. La rédaction
RDC – Processus de Doha : Kinshasa réaffirme son engagement pour la paix sous la facilitation du Qatar
Alors que les discussions entre les représentants du Gouvernement de la République Démocratique du Congo et ceux du mouvement armé M23/AFC s’apprêtent à reprendre à Doha, sous l’égide du Qatar, Kinshasa a réaffirmé son engagement total envers le processus de paix en cours. Dans un communiqué officiel du ministère de la Communication et Médias, le Gouvernement congolais rappelle son attachement à la déclaration de principes signée le 19 juillet 2025 dans la capitale qatarie. Cet accord cadre marque une étape majeure dans la relance du dialogue, avec pour objectif ultime la cessation définitive des hostilités dans la région du Kivu, meurtrie depuis plus d’une décennie. Le Gouvernement insiste sur sa volonté inébranlable de garantir la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale, tout en soulageant les souffrances des populations affectées par les violences récurrentes dans l’Est. Kinshasa aborde ces pourparlers avec la ferme intention de trouver une solution politique globale, durable et conforme aux exigences de paix, de justice et de sécurité. L’exécutif congolais a tenu à exprimer sa profonde reconnaissance à l’État du Qatar, saluant une médiation qualifiée de « discrète mais efficace », devenue un pilier essentiel dans la poursuite des efforts diplomatiques. S. Tenplar Ngwadi
RDC–Kenya : Vers un renforcement du partenariat stratégique malgré les tensions diplomatiques
Kinshasa et Nairobi affichent leur volonté commune de resserrer leurs liens. Ce samedi 16 août 2025, la cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, s’est entretenue par téléphone avec le Premier ministre kényan et ministre des Affaires étrangères, Musalia Mudavadi, dans le but d’évaluer l’état des relations bilatérales entre les deux pays. La ministre d’État a rappelé la position de la RDC sur la proposition d’ouverture d’un consulat kényan à Goma, en insistant sur la nécessité absolue de respecter les procédures diplomatiques établies. Pour Kinshasa, ce respect mutuel est une condition essentielle à la consolidation d’une coopération durable. Musalia Mudavadi a pour sa part salué le rôle de la RDC dans la région des Grands Lacs et réaffirmé l’engagement du Kenya à œuvrer pour un partenariat renforcé, notamment sur les plans économique, politique et sécuritaire. Cet échange s’inscrit dans une dynamique d’apaisement et de dialogue, malgré les récents différends diplomatiques. Les deux capitales réaffirment ainsi leur ambition de bâtir une coopération plus équilibrée et tournée vers la stabilité et l’intégration régionale. Folguy ISANGA
RDC : Alain Bolodjwa prône une rupture populaire et un leadership citoyen face à la crise politique
Dans un contexte d’essoufflement démocratique et de méfiance croissante envers la classe dirigeante congolaise, l’opposant Alain Bolodjwa hausse le ton. Sur son compte X (ex-Twitter), il a lancé un appel à la prise de conscience collective, plaidant pour une rupture claire avec l’ordre politique actuel. « Si notre peuple veut réellement le changement, il doit se créer lui-même son propre leader », a-t-il affirmé, estimant que le renouvellement de la classe politique relève avant tout d’un acte de souveraineté populaire. S’inscrivant dans une dynamique de réveil citoyen, Bolodjwa invite les Congolais à ne plus attendre un salut venu d’en haut, mais à construire eux-mêmes un nouveau leadership, capable de porter leurs aspirations. Il évoque également l’article 64 de la Constitution, rappelant que le peuple a le droit de s’opposer à tout pouvoir illégitime. « Le monde nous observe alors qu’en interne, on ne voit que le désespoir », déplore-t-il, dénonçant l’inertie politique et l’absence de vision chez les dirigeants actuels. Nathan Kumba
RDC – Dialogue national : Francine Muyumba tacle les autorités et cite l’exemple Trump-Poutine
Dans un contexte mondial tendu, marqué par les rivalités entre grandes puissances, l’ancienne sénatrice Francine Muyumba a réagi à la récente rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, saluant un geste de « maturité politique » en dépit de leurs divergences idéologiques. Une référence internationale que la cadre du Front Commun pour le Congo (FCC) oppose, non sans critique, à la situation en République démocratique du Congo. Alors que la RDC traverse une crise politico-sécuritaire aiguë, Francine Muyumba déplore le manque de volonté des autorités congolaises d’initier un véritable dialogue inclusif. « En RDC, les dirigeants préfèrent conserver leur pouvoir au détriment de la paix. Ils refusent le dialogue national inclusif et sincère, alors que la nation s’effondre sous le poids de leur orgueil », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « La paix n’est pas une faveur, c’est un devoir sacré. Gouverner, ce n’est pas protéger un fauteuil, c’est protéger un peuple ». Plusieurs forces de l’opposition réclament, sous la médiation de la CENCO et de l’ECC, l’organisation rapide d’un dialogue national pour répondre aux multiples crises politiques, sécuritaires et sociales qui secouent le pays. Du côté du pouvoir, cette initiative semble reléguée au second plan. Les discussions entamées à Doha entre le gouvernement et les rebelles du M23 sont présentées comme priorité sécuritaire, tandis que l’inclusion récente d’un opposant et de membres de la société civile dans le gouvernement Suminwa II est mise en avant comme geste d’ouverture. Ali Biayi
RDC – Premier Conseil des ministres du gouvernement Suminwa II : sécurité, éducation et relance stratégique à l’ordre du jour
Sous la présidence du Chef de l’État Félix Tshisekedi, le gouvernement Suminwa II a tenu, ce vendredi 15 août, sa toute première réunion officielle à la Cité de l’Union africaine. Il s’agissait de la 54e session du Conseil des ministres, une rencontre stratégique pour un exécutif récemment constitué et déjà confronté à de nombreux défis. Pour ce baptême politique du gouvernement dit “d’ouverture”, les membres de l’équipe Judith Suminwa ont suivi, comme de tradition, la communication du Président de la République, avant de passer en revue plusieurs dossiers majeurs. Trois exposés ont rythmé la séance : – Un état des lieux de l’administration du territoire, – Une évaluation de la situation sécuritaire nationale, dans un contexte marqué par les tensions persistantes à l’Est, – Et une note d’information sur la publication progressive des résultats de l’examen d’État 2025, sujet brûlant dans le secteur éducatif. Le Conseil a également entamé l’examen de plusieurs projets de textes législatifs et réglementaires, dont celui portant création du Fonds d’investissement stratégique de la RDC. Ce nouvel établissement public devrait incarner la volonté du gouvernement de structurer ses ambitions de développement à long terme, à travers des investissements ciblés et mieux coordonnés. Le gouvernement Suminwa II, publié officiellement dans la nuit du 7 au 8 août, compte 53 membres : – 6 vice-Premiers ministres – 12 ministres d’État – 24 ministres – 5 ministres délégués – 6 vice-ministres S. Tenplar Ngwadi